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Serge Klarsfeld : "Chaque citoyen peut faire beaucoup"

Ils ont passé leur vie à traquer les responsables de la Shoah, nazis ou François. Lui, Français et juif, son père est mort à Auschwitz. Elle, Allemande et non juive. Ils se sont rencontrés à Paris sur un quai de métro. Ils ont fait de leur vie commune un combat. Aujourd’hui, à 76 et 79 ans, Beate et Serge Klarsfeld racontent ce combat dans leurs mémoires publiées chez Flammarion.
Article rédigé par Jules Lavie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Serge Klarsfeld et son épouse Beate le 4 mars 2014 © Maxppp)

Ils ont permis de traduire en justice Klaus Barbie, surnommé "le boucher de Lyon", qui s’était exilé en Bolivie. Ils ont aussi joué un rôle très important dans de nombreux procès, notamment celui de Maurice Papon avec leur fils Arnaud qui plaidait.

 

Beate et Serge Klarsfeld sont à l’origine d’un énorme travail de recherches pour préciser les rôles de chacun dans la Shoah en France, pour identifier aussi les victimes, pour rendre à chacun et à chacune de ces victimes leur identité, leur trajectoire, leur voix et leurs âmes.

 

Le père de Serge Klarsfeld, Arnaud, comme le prénom qu’il a donné à son fils, a été enlevé par la Gestapo à Nice. Il est mort à Auschwitz. Serge Klarsfeld avait huit ans à l’époque. Sur France info, il raconte les circonstances de cet enlèvement et la vie traquée qu’ils ont dû mener avec sa mère et sa sœur pour échapper à la Gestapo.

Après la guerre, Beate Klarsfeld, qui aavit fait des études commerciales en Allemagne, est arrivée à Paris comme fille au pair. Tous deux racontent leur rencontre et leur combat contre l’impunité et pour que les criminels nazis soient jugés en Allemagne et ensuite leurs collaborateurs en France.

Beate et Serge Klarsfeld, au micro de Jules Lavie. Première partie.
Beate et Serge Klarsfeld, au micro de Jules Lavie. Deuxième partie.

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