PRIDE

Synopsis

Eté 1984 - Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève. Mais l’Union Nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord d'un minibus pour aller remettre l'argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l’histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre la même cause.

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Le producteur David Livingstone a fait la connaissance de Stephen Beresford en 2012 et, dès ce premier rendez-vous, a accepté de lui passer commande du scénario de PRIDE.

« C’est une histoire d’une importance capitale, et je pense que le LGSM a, sans le vouloir, contribué à faire tomber les barrières et les préjugés, ce qui a permis aux droits des homosexuels d’être reconnus et protégés par la communauté LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transsexuels), le manifeste du parti Travailliste et le Congrès des Syndicats. Les Gallois ont vraiment eu le sentiment que personne n’avait encore reconnu ce que ces jeunes gens ont accompli, et tous les gens que nous avons rencontrés étaient heureux d’en parler et de voir l’aboutissement de leur combat enfin représenté à l’écran. »

Les mineurs représentés à l’écran se sont également montrés favorables à la transposition des événements. Comme l’explique Dai Donovan, « Il doit y avoir des milliers d’histoires mémorables autour des grèves de mineurs qui n’attendent que d’être racontées », poursuit-il. « Avec PRIDE, ceux qui ont participé à ces événements ne peuvent que témoigner leur gratitude aux producteurs. Le film restitue le sentiment d’urgence de l’époque et l’impact de ces événements sur les êtres. Par ailleurs, nous avons été plus chanceux que la plupart des gens : on a eu la chance de vivre nous-mêmes ces événements, et que ces derniers aient été filmés afin que d’autres puissent aujourd’hui les connaître et s’en souvenir. C’est rare que l’aventure de gens simples qui font grève soit transposée au cinéma. La seule chose qu’on puisse dire à toute l’équipe de PRIDE, c’est un grand merci d’avoir raconté “notre histoire” avec honnêteté, humour et fierté. »