Cet article date de plus de dix ans.

La famille de Bob Marley lance une marque de cannabis au nom du chanteur jamaïcain

"Marley Natural" est présenté comme une marque de cannabis haut de gamme.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le chanteur reggae Bob Marley, le 1er janvier 1976. ( AFP )

Il aurait probablement aimé goûter ce produit lui-même. La famille de Bob Marley a annoncé mardi 18 novembre sur NBC (en anglais) la sortie d'une marque de cannabis au nom l'icône du reggae, 33 ans après sa mort. Ce dernier était un grand amateur de marijuana.

"MarleyNatural" est décrit comme "une des meilleures marques de cannabis, ancrée dans la vie et l'héritage" du chanteur jamaïcainLa mise sur le marché de ce nouveau produit intervient alors que de plus en plus d'Etats américains légalisent la consommation de cannabis, à usage médical ou même récréatif.

Un produit commercialisé fin 2015

"Il semble naturel que Papa soit associé à ce produit", a expliqué Cedella Marley, fille aînée du chanteur, âgée de 47 ans. "Comme Papa aurait dit: 'Allons-y pour une bonne journée'", a-t-elle ajouté. Bob Marley, décédé d'un cancer en 1981 à 36 ans, considérait le cannabis comme un ingrédient essentiel de sa foi rastafarie. Il militait activement pour sa légalisation.

La société Privateer Holdings, basée à Seattle dans l'Etat de Washington, s'est alliée avec la famille Marley pour créer "Marley Natural". Le produit devrait être disponible à partir de fin 2015. "Bob Marley a commencé à militer pour la légalisation du cannabis il y a plus de 50 ans. Nous allons l'aider à poursuivre son action", a déclaré Brendan Kennedy, directeur exécutif de Privateer.

La loi fédérale américaine interdit toujours de consommer, vendre ou posséder du cannabis, mais deux Etats, le Colorado (ouest) et Washington (nord-ouest), l'ont légalisé. L'Oregon, l'Alaska et la capitale fédérale Washington ont également approuvé sa légalisation en début de mois par référendum.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.