Peinture : les dessous cachés d'un chef d’œuvre de Fragonard
Regardons de plus près un chef d’œuvre de Fragonard : "les Hasards heureux de l'escarpolette", peint en 1769.
Une demoiselle s’élance dans les airs, le visage mutin, la peau diaphane, et le jupon virevoltant : c'est la femme fatale, version XVIIIe siècle. Sur sa balançoire, elle surplombe un gentilhomme, qui peut entrevoir les dessous de sa robe. Au fond du tableau, dans l’ombre, son mari pousse l’escarpolette : la femme, l’amant et le mari sont dans un parfait triangle amoureux.
La découverte amusante du mari
En enlevant la couche de vernis qui masquait certains fragments, les spécialistes ont fait une découverte savoureuse sur le mari trompé, qui "ne se rend pas du tout compte de ce qu’il se passe de l’autre côté du tableau", s’amuse Yuriko Jackhall, la conservatrice en chef de la Wallace Collection. Le tableau, à l’époque, avait fait scandale, et avait rendu Fragonard célèbre spécialiste des peintures libertines.
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