Les deux villes romaines de Pompéi et Herculanum, détruites par une éruption du Vésuve en 79 avant J.-C., s’exposent au British Museum de Londres. Une occasion unique de découvrir la vie quotidienne d’alors en 250 objets venus directement d’Italie.
La catastrophe volcanique a arrêté le temps dans ces deux cités du golfe de Naples. Pompéi était alors le centre économique de la région, Herculanum se contentait d’être une petite localité de bord de mer. La colère du Vésuve les a alors enfermées dans une gangue de lave et de boue.
D’où ces découvertes archéologiques uniques qui permettent, deux mille ans plus tard, de connaître très précisément le quotidien des habitants, qu’ils soient riches ou pauvres, leurs habitudes, leur environnement. Eux-mêmes sont parvenus jusqu’à nous, sous la forme de ces moules les montrant à l’agonie. L’exposition présente ainsi une famille de quatre personnes, les parents et leurs deux enfants, en train de lutter contre l’extrême chaleur venue des entrailles de la terre.
Plus paisible, le portrait du boulanger Terentius Neo et de son épouse, tenant du matériel d’écriture, histoire de montrer qu’ils sont éduqués et cultivés. Comme l’écrit le communiqué de presse, "leur pose suggère qu’ils sont égaux dans leur travail comme dans la vie".
Le British Museum expose aussi les objets du quotidien. Comme ce berceau en bois dans lequel on pourrait presque, aujourd’hui encore, balancer un nouveau né…
Le musée expose aussi des objets d’art. A admirer notamment cette statue de bronze d’une femme au regard perçant en train d’attacher sa robe. Ou ce délicat bracelet en or, qui a la forme d’un serpent enroulé.
Visite de l’exposition en quelques photos…
Vie et mort à Pompéi et Herculanum (Life and death Pompeii and Herculanum), 28 mars – 29 septembre 2013, British Museum, Great Russel Street, Londres.
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