Patrimoine : quand les particuliers retroussent leurs manches pour sauver des biens

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Pour sauvegarder le patrimoine, certains particuliers investissent de leur temps et de leur argent. Exemple dans la Manche et le Calvados.
Patrimoine : quand les particuliers retroussent leurs manches pour sauver des biens Pour sauvegarder le patrimoine, certains particuliers investissent de leur temps et de leur argent. Exemple dans la Manche et le Calvados. (France 2)
Article rédigé par France 2 - C. Wormser, M. Beaudouin, P. Lacotte
France Télévisions
France 2
Pour sauvegarder le patrimoine, certains particuliers investissent de leur temps et de leur argent. Exemple dans la Manche et le Calvados.

Il était tombé dans l’oubli depuis des décennies. Grignoté par les assauts du temps, le château de Carneville (Manche) reprend vie grâce à Guillaume Garbe. Son rêve d’enfant est devenu réalité en 2012, quand il s’est offert la demeure seigneuriale du XVIIIe siècle. Pour mener à bien son projet, il peut compter sur l’aide de huit bénévoles. Guillaume a échangé sa maison avec l’ancienne propriétaire, et investi toutes ses économies. 

Il n’a jamais envisagé de s’en séparer, même quand la mérule a ravagé sa charpente, qu’il a dû entièrement refaire pour un million d’euros, ni quand une tempête a cassé une trentaine de carreaux des 73 fenêtres du château. Ces moments difficiles ont resserré les liens entre les bénévoles et le châtelain. "On a envie forcément de l’aider", confie Juliette Lowagie. 

Une vieille barque chalutière dans le Calvados 

À Port-en-Bessin (Calvados), une vieille barque chalutière se refait une beauté. Elle est le dernier vestige d’une tradition de pêche normande à la voile. Construite en 1949, elle a été laissée à l’abandon pendant 15 ans. Elle a été rachetée par Patrick Brévune à la mairie pour un euro symbolique. "On veut sauver un bateau qui a une histoire. Ces bateaux-là, il n’y en a plus", assure-t-il. Vingt-cinq bénévoles travaillent sur le chantier. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.