Ossuaire de Douaumont : doit-on mêler les noms allemands et français ?
Ce n'est pas une polémique, c'est une divergence de vue. Alors que le conseil d'administration de la fondation de l'Ossuaire a décidé d'inscrire les noms des Allemands tués aux côtés de ceux des soldats français. Cette expression de la volonté de réconciliation ne parait pas judicieuse à l'un des membres de ce conseil. En attendant, le nom du premier allemand inscrit reste caché par un drapeau.
L'ossuaire de Douaumont (Meuse)
(THIBAUD OLIVIER/SIPA)
L'ossuaire de Douaumont, témoin de la barbarie de la guerre, se veut un monument pour la paix. A ce titre le conseil d'administration de la fondation qui s'en occupe a décidé d'inscrire, aux côtés des français, les noms des soldats allemands tombés à Verdun.
Un geste de réconciliation qui ne fait qu'illustrer le fait que depuis la Grande Guerre, les restes de 130 000 victimes non identifiées, militaires des deux bords, reposent là après être tombés au feu entre le 21 février et le mois de décembre 1916.
Une bataille de près d'une année au cours de laquelle périrent 300 000 soldats des deux bords, soit un millier de victimes par jour. Sans nier la nécessité de la réconciliation franco-allemande, l'un des membres de ce conseil d'administration, le colonel Henri Schwindt, estime que le lieu n'est pas bien choisi.
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