La mosaïque céleste de Marie-Noëlle Garrigou orne la cathédrale de Laval
Un travail colossal
Elles ont été cueillies. Cueillies comme des fruits murs à point, après que le soleil et la pluie soient passés par là. Presque toutes les pierres utilisées par Marie-Noëlle Garrigou sont des pierres naturelles ramassées sur le plateau du Vercors. Elles sont ensuite taillées en petites tesselles, puis assemblées. L’artiste choisit en fonction de leur texture, de leur couleur, et de tout ce que la pierre transmet de lumière et de transparence. Des pierres qui vibrent, chargées d’une histoire particulière. Pour composer cette grande fresque trinitaire, l’artiste a réuni 50 000 tesselles et travaillé pendant quatre ans dans l’ombre de son atelier drômois. Et pour le symbole, elle a aussi intégré des pierres apportées par les enfants de la paroisse.
Une mosaïque inspirée
Au centre de la mosaïque, Adam et Eve dans leur nudité originelle. Ils sont pris dans un mouvement circulaire, comme enveloppés par l’énergie aimante des trois personnages de
Une quête spirituelle
Fille d’un prêtre orthodoxe, Marie-Noëlle Garrigou a reçu en héritage un sens profond de l’art sacré. Sa démarche artistique va largement au-delà de l’aspect décoratif. A l’instar des icônes que l’on ne peint pas mais que l’on « écrit » comme l’on écrit une prière, ses mosaïques sont aussi le fruit d’une quête spirituelle. Après une formation à la prestigieuse école d’Art de Ravenne en Italie, elle s’est installée à Saint-Jean-de-Royans où elle anime des stages sur l’art de
La fresque de Marie-Noëlle Garrigou sera dévoilée dimanche 2 octobre et bénie par Mgr Thierry Scherrer.
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