Cet article date de plus de dix ans.
L'hommage truffé d'erreurs au maître de Ferney-Voltaire
Un hommage qui tourne au fiasco. Voulant saluer la mémoire de l’illustre philosophe et hommes de lettres dont elle porte le nom, la ville de Ferney-Voltaire a fait graver quelques citations sur des plaques de bronze. Hélas, elles sont émaillées de fautes d’orthographe et de syntaxe. Reste à savoir qui est à l’origine de ces erreurs qui vont coûter cher à la commune.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : E. Phily, A-L. Fantino, L. Marion
Voltaire écrivait : « Rarement de sa faute on aime le témoin ». Cette citation ne fait pas partie de celles qui ont été gravées dans le bronze pour jalonner l’allée du château de Ferney-Voltaire. Mais elle résume à elle seule l’incroyable embarras dans lequel doivent se trouver les responsables locaux face à cette bourde qui suscite bien des railleries. On ignore à l’heure actuelle qui est à l’origine de ces erreurs. Peut-être un esprit malicieux a-t-il voulu lancer un nouveau type de circuit touristique, un parcours « avec fautes » où le jeu consisterait à repérer les erreurs afin de tester nos connaissances en orthographe. Pratique pour faire réviser les enfants pendant les vacances...
Ferney doit tout à Voltaire
Du haut de son piédestal, Voltaire doit avoir le bronze qui frémit de colère ou de rire. La statue du philosophe trône depuis 124 ans en plein cœur de cette ville de l’Ain où il s’installa en 1758, tout près de la frontière avec la Suisse. A l’époque, elle s’appelait Ferney et n’était encore, aux dires de Voltaire, qu’un « hameau misérable » d’une centaine d’habitants. L’arrivée de l’homme de lettres (il avait alors une soixantiane d'années) marqua le début de l’essor économique de la ville. Voltaire finança la construction de plusieurs infrastructures (école, hôpital, réservoir d’eau, église et maisons) et fit venir des artisans. Celui qu’on désigne ici comme le Bienfaiteur ou le Patriarche fit reconstruire en 1758 un château sur l’ancien domaine de Ferney. Le lieu devint le passage obligé de toute une élite, française et européenne. C’est là que Voltaire rédigea entre autres le Dictionnaire Philosophique et le Traité sur la Tolérance. Classée monument historique, la demeure est propriété de l’Etat depuis 1999.
Du haut de son piédestal, Voltaire doit avoir le bronze qui frémit de colère ou de rire. La statue du philosophe trône depuis 124 ans en plein cœur de cette ville de l’Ain où il s’installa en 1758, tout près de la frontière avec la Suisse. A l’époque, elle s’appelait Ferney et n’était encore, aux dires de Voltaire, qu’un « hameau misérable » d’une centaine d’habitants. L’arrivée de l’homme de lettres (il avait alors une soixantiane d'années) marqua le début de l’essor économique de la ville. Voltaire finança la construction de plusieurs infrastructures (école, hôpital, réservoir d’eau, église et maisons) et fit venir des artisans. Celui qu’on désigne ici comme le Bienfaiteur ou le Patriarche fit reconstruire en 1758 un château sur l’ancien domaine de Ferney. Le lieu devint le passage obligé de toute une élite, française et européenne. C’est là que Voltaire rédigea entre autres le Dictionnaire Philosophique et le Traité sur la Tolérance. Classée monument historique, la demeure est propriété de l’Etat depuis 1999.
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