Notre-Dame reste fragile et vulnérable au vent
11 jours après l’incendie de la cathédrale survenu le lundi 15 avril, l’édifice reste particulièrement vulnérable au vent.
Dans quel état est vraiment Notre-Dame de Paris ? Depuis plusieurs jours, l’incertitude règne sur la solidité de la cathédrale. Une chose est certaine : elle ne sera pas sécurisée avant la fin de l’été. Les professionnels des bâtiments historiques préviennent qu’il faudra au moins quatre mois pour consolider la structure, avant même de pouvoir commencer les travaux de restauration. Il s’agit d’une situation à risque.
Un danger réel en cas de rafales à 90 km/h
Après le feu, il a fallu protéger la cathédrale de la pluie. Cette semaine, une bâche géante a été installée sur les toits de Notre-Dame. Désormais, le danger pour la structure viendrait surtout du vent. Selon des experts, avant l’incendie, il aurait fallu des bourrasques à 220 km/h pour faire vaciller le bâtiment. Aujourd’hui, la voûte s’est effondrée et tout l’édifice est fragilisé. Dès 90 km/h, le danger serait réel. La semaine prochaine, les pierres et poutres calcinées seront évacuées de la cathédrale. Les tonnes de gravats seront examinées par la police, qui cherche toujours à déterminer les causes de l’incendie.
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