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Notre-Dame de Paris : un appel lancé à "tous les savoir-faire" des PME et TPE pour la restauration

L'objectif est toujours de rouvrir la cathédrale en 2024, conformément à l'objectif fixé par le président de la République.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La cathédrale Notre-Dame de Paris, le 12 juillet 2021. (BERTRAND GUAY / AFP)

Mobilisation générale pour Notre-Dame. La restauration de la cathédrale de Paris, partiellement détruite dans un incendie en 2019, va commencer cet hiver et nécessitera "tous les savoir-faire". "Entreprises, PME, TPE, artisans, participez au chantier de restauration de la cathédrale !" a lancé, vendredi 5 novembre, le général Jean-Louis Georgelin, qui préside l'établissement chargé de la conservation et de la restauration de l'édifice.

Cet appel s'adresse "aux artisans et aux entreprises ayant des compétences en monuments historiques" afin qu'ils se mobilisent et candidatent "pour rejoindre la communauté des bâtisseurs" qui œuvrent "à la réouverture de la cathédrale au culte et à la visite en 2024, conformément à l'objectif fixé par le président de la République".

"Réunir les meilleures compétences"

Charpente en bois, couverture en plomb, échafaudages complexes, taille de pierre et maçonnerie, menuiserie, peinture, dorure, ferronnerie d'art, spécialistes des vitraux et des sculptures… après la phase de sécurisation de l'édifice, achevée officiellement en septembre, les entreprises ont jusqu'au 16 novembre pour répondre aux appels à candidatures relatifs à la restauration de la flèche et des transepts et jusqu'au 22 novembre pour ceux ouverts pour les restaurations intérieures.

Afin de "réunir les meilleures compétences" et permettre l'accès au chantier de restauration "au plus grand nombre d'entreprises, dont les PME, les TPE et les artisans des métiers du patrimoine", l'établissement public a mis en place un "allotissement permettant autant que possible à des entreprises de toute taille de répondre, seules ou en groupement, aux différents appels d'offres et appels à candidatures".

Le coût des travaux de sécurisation s'élève à 165 millions d'euros. Ils ont notamment permis le démontage de l'échafaudage qui était en place lors de l'incendie, la dépose des grandes orgues, des chantiers-tests de nettoyage dans deux chapelles, la pose de cintres en bois sous les arcs-boutants ou encore le déblaiement et le tri des vestiges et la sécurisation de la croisée du transept.

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