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Hommage à ces poilus écrivains tombés sur le champ de bataille
A l'heure de la commémoration du centenaire de la bataille de Verdun, l'association du souvenir français a souhaité rendre hommage aux écrivains combattants, poètes ou romanciers qui ont perdu la vie pendant la grande guerre. Parmi les 560 poilus honorés au Panthéon, Maurice Bouignol et Jean Allard-Méeus tous deux originaires de Loudun.
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En cette année du centenaire de la bataille de Verdun, les hommages aux poilus écrivains mort lors de la Grande Guerre se sont multipliés. Un hommage national a été rendu à 560 d'entre eux, au Panthéon à Paris. Leurs noms figurent sur la liste murale : "Au écrivains morts pour la France". Parmi eux, Maurice Bouignol et Jean Allard-Méeus. Ces deux loudunais, auteurs de livres et de recueils sur la vie des soldats dans les tranchées, sont mis à l'honneur par l'association des écrivains combattants et le Souvenir Français.
Reportage : Anne-Marie Baillargé - Laurent Pelletier - Jennifer Russeil
La Grande Guerre a donné lieu à une production littéraire extrêmement abondante. Le conflit, première expérience pour nombre d'entre eux, est souvent raconté par de simples soldats qui noircissent des pages dans les tranchées. Dès 1914, romans, poésies, nouvelles, articles, correspondances foisonnent. Parmi les plumes reconnues, Henri Barbusse, auteur en 1916 du prix Goncourt avec "Le Feu" mais aussi Maurice Genevoix ou Blaise Cendrars, engagé volontaire en 1914.
D'autres qui ont également raconté la Grande Guerre n'auront pas forcément la même notoriété, comme Jean Allard-Méeus, un lieutenant de cavalerie de réserve mort en 1915 à Amiens à la suite de ses blessures. Le soldat qui repose dans le cimetière de Loudun est l'auteur de "Rêves d'amour ! Rêves de gloire !", publié en 1920.
La Grande Guerre a donné lieu à une production littéraire extrêmement abondante. Le conflit, première expérience pour nombre d'entre eux, est souvent raconté par de simples soldats qui noircissent des pages dans les tranchées. Dès 1914, romans, poésies, nouvelles, articles, correspondances foisonnent. Parmi les plumes reconnues, Henri Barbusse, auteur en 1916 du prix Goncourt avec "Le Feu" mais aussi Maurice Genevoix ou Blaise Cendrars, engagé volontaire en 1914.
D'autres qui ont également raconté la Grande Guerre n'auront pas forcément la même notoriété, comme Jean Allard-Méeus, un lieutenant de cavalerie de réserve mort en 1915 à Amiens à la suite de ses blessures. Le soldat qui repose dans le cimetière de Loudun est l'auteur de "Rêves d'amour ! Rêves de gloire !", publié en 1920.
Mais le brave est tombé, dominant sa souffrance, dans un sublime effort, il baisa le drapeau, le corps ensanglanté le frisson sous la peau, il expira, disant "mon dieu, c'est pour la France ! "
Maurice Bouignol
L'officier Maurice Bouignol également agrégé de lettres sera lui couronné à titre posthume par l'Académie française en 1919. Disparu en 1918 à Ruberscourt dans la Somme, il est l'auteur prolifique de "La princesse", une pièce en deux actes restée à l'état de manuscrit, "Sans gestes" des poèmes héroïques publiés en 1918 et "Glaives et médailles" en 1920.
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