Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo L'histoire de la poignée de main racontée par l'historien Thomas Snegaroff

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
L'historien Thomas Snegaroff raconte toute l'histoire d'une pratique qui pourrait bien disparaître : la poignée de main.
VIDEO. L'histoire de la poignée de main racontée par l'historien Thomas Snegaroff L'historien Thomas Snegaroff raconte toute l'histoire d'une pratique qui pourrait bien disparaître : la poignée de main. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

L'historien Thomas Snegaroff raconte toute l'histoire d'une pratique qui pourrait bien disparaître : la poignée de main.

Il vous arrive peut-être, entre amis, de faire ce que l'on appelle un "check". Ce geste remonte aux années 60, aux États-Unis, au sein de la communauté africaine-américaine. Plus précisément, il a été initié pendant la guerre du Vietnam. "Il y a beaucoup d'Africains-Américains qui sont engagés très loin de chez eux avec parfois des commandants et des chefs blancs qui sont hostiles à leur égard", explique Thomas Snegaroff. Ce geste était donc, pour eux, une sorte de solidarité, un signe particulier de reconnaissance entre eux. Ainsi, la poignée de main ou encore le check, sont plus qu'un simple geste de salutation.

Un geste de confiance réciproque ?

La toute première poignée de main qu'on a attestée par une source date du 9ème siècle avant Jésus-Christ. "Cette poignée de main, par la main droite, celle qui ne peut pas tenir une arme, évidemment, c'est le signe de la paix, le signe de la confiance. Et c'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, en diplomatie on n'a jamais cessé de se serrer la main", raconte l'historien. Aujourd'hui encore, lorsque deux chefs d'État se serrent la main de façon insistante devant des photographes, ils veulent montrer une forme de confiance réciproque.

Un geste devenu traditionnel

Mais la poignée de main est surtout devenue un bonjour traditionnel et classique. "Certains considèrent que ça se passe au 18ème siècle, aux États-Unis, chez les Quakers, ces religieux qui considèrent qu'il n'y a pas de différences entre les hommes, qu'il n'y a pas de niveau de supériorité ou d'infériorité entre les hommes, et du coup la poignée de main, c'est le geste le plus neutre", détaille Thomas Snegaroff.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.