Cet article date de plus de deux ans.

Patrimoine : une famille se bat pour sauver le château Saint-Géry dont elle a hérité

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Patrimoine : une famille se bat pour sauver le château Saint-Géry dont elle a hérité
Patrimoine : une famille se bat pour sauver le château Saint-Géry dont elle a hérité Patrimoine : une famille se bat pour sauver le château Saint-Géry dont elle a hérité (France 3)
Article rédigé par France 3 - France 3 Midi-Pyrénées, H. Jacques, N. Bonduelle, J.-M. Lassaga
France Télévisions

La vie de château peut sembler très séduisant, mais cela a un prix. Les journalistes de France 3 Hélène Jacques et Nicolas Bonduelle ont rencontré une famille qui se bat pour sauver le château de Saint-Géry au bord du Tarn, dont elle a hérité.    

C’est une bâtisse imposante du XVIIIème, classée aux monuments historiques, le château de la famille O'Byrne. Marie et Gertrude en ont hérité avec leurs frères et sœurs à la mort de leurs parents, en 1990. Encore faut-il faire face à cette vie de château. La réfection de la terrasse attend toujours. "Ça coûterait peut-être 200 000 euros. On ne les a pas du tout", déclare Marie Pilar Bisseul, copropriétaire du château de Saint-Géry. Il faut d’abord terminer l’emprunt contracté pour les crépis du mur de la terrasse.      

Une centaine d’hectares de terres agricoles   

Un problème parmi d’autres. La salle à manger bleue du début du XIXème, classée, se visite à la belle saison. Mais là aussi, son état se dégrade. "Une humidité énorme est rentrée. Ça serait un des chantiers importants, pour la maison et pour l’esthétique, à refaire", décrit Gertrude O’Byrne, copropriétaire. Il faudra attendre, faute d’argent. 80 000 euros ont déjà été empruntés. La famille s’est organisée avec le système D pour parer aux travaux les plus pressés. Le coût d’entretien du château atteint 15 000 euros par an, sans oublier la centaine d’hectares de terres agricoles du domaine, la principale source de revenus pour maintenir à flots l’héritage familial.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.