Musique : l'histoire de "Gaby oh Gaby", le tube d'Alain Bashung
Il y a dix ans, le 14 mars, disparaissait Alain Bashung. À cette occasion, France 3 revient sur l'histoire d'un de ses plus grands tubes, "Gaby oh Gaby".
C'est le premier succès d'Alain Bashung après quinze ans de galère. Plus encore, Gaby oh Gaby est l'hymne d'une époque : les années 1980 du rock français. Cette chanson devait être une blague, elle est devenue un tube et le début de tout pour l'artiste. Pendant quinze ans, Bashung se cherche et enchaîne les 45 tours sans succès. Avec ou sans barbe, caché derrière des pseudonymes, le chanteur peine à trouver son identité. Alain Bashung va emprunter à la star américaine Buddy Holly les quelques notes d'introduction de Gaby oh Gaby. Mais ce sont surtout les mots de Boris Bergman qui vont donner son relief à la chanson.
"Alors à quoi ça sert la frite si t'as pas les moules ?"
Le morceau est enregistré au début de l'année 1980 aux studios Ferber à Paris. C'est dans ces locaux que le perfide parolier de Bashung va rajouter quelques blagues. "Alors à quoi ça sert la frite si t'as pas les moules ? Ça sert à quoi l'cochonnet si t'as pas les boules ?" , peut-on lire dans le texte. De la country dans la new wave, des synthétiseurs mixés avec des saxophones, Gaby oh Gaby apporte un nouveau souffle au rock français. Après le triomphe du morceau, le duo Bashung-Bergman récidive avec Vertige de l'amour.
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