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"Amour, guerre et beauté", une plongée dans l'univers glamour des ducs de Bourgogne au Monastère royal de Brou

"Amour, guerre et beauté", c'est sous ce titre rappelant une célèbre série télé à l'eau de rose que le Monastère royal de Brou a choisi de conter le destin exceptionnel des ducs de Bourgogne. De Philippe le Hardi à Charles le Téméraire en passant par Charles Quint, l'exposition retrace deux siècles d'histoire à travers une quarantaine d'œuvres.

Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
"Rencontre de Maximilien avec son épouse, Marie de Bourgogne" du peintre autrichien Anton Petter (1781-1858). (France 3 Rhône-Alpes)

Des assassinats, des guerres sanglantes mais aussi de belles histoires d'amour, autant d'ingrédients qui font une bonne fiction télé. Sauf que dans l'exposition Amour, guerre et beauté, tout est vrai. Les jeunes premiers sont les reines et les rois qui ont bâti l'Europe d'aujourd'hui. Tous ont en commun d'appartenir à la prestigieuse maison de Bourgogne et d'avoir connu un destin hors du commun. À travers 40 œuvres peintes par les plus grands artistes du 19e siècle, le Monastère royal de Brou, à Bourg-en-Bresse dans l'Ain, plonge le visiteur dans un véritable feuilleton historique.

expo, monastère
Amour, guerre et beauté au monastère de Brou expo, monastère (FTR)

Mariée trois fois, répudiée, puis veuve deux fois, le tout avant l'âge de 25 ans... Vous trouvez le scénario rocambolesque ? Pourtant cette histoire, c'est celle de Marguerite de Habsbourg, archiduchesse d'Autriche, fille de Marie de Bourgogne et tante de Charles Quint. Tour à tour princesse de Bourgogne, fille de France, infante d'Espagne et duchesse de Savoie, ce personnage historique est l'une des grandes figures de la Maison de Bourgogne à laquelle l'exposition Amour, guerre et beauté rend hommage.

Le catalogue de l'exposition "Amour, guerre et beauté". (France 3 Rhône-Alpes)

À l'origine de la fondation de plusieurs États européens (la Belgique notamment), les ducs de Bourgogne ont exercé une grande fascination sur les peintres romantiques du 19e siècle. Eugène Delacroix, Willen Geets, Fleury Richard ou Sophie Rude, tous été inspirés par le destin de cette illustre lignée. En partenariat avec le Museum Hof van Busleyden de Malines en Belgique (ville où s'est éteinte Marguerite), le Monastère royal de Brou (qui abrite son tombeau) a rassemblé 40 toiles issues des plus grands musées européens et de collections privées. 

Le résultat est une sorte de roman-photo historique dans lequel les alliances (comme le mariage de Maximilien d'Autriche et de Marie de Bourgogne en 1477) et les épisodes plus sombres (à l'image du maintien en captivité de François 1er par Charles Quint en 1525) se succèdent. De quoi réconcilier les plus récalcitrants avec l'Histoire.

Amour, guerre et beauté, des ducs de Bourgogne aux Habsbourg, au Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse jusqu'au 26 juin 2022.

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