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Appel de 5 prix Nobel pour la sauvegarde du patrimoine menacé par les conflits
A la veille de la conférence d'Abou Dhabi sur le patrimoine en péril, cinq prix Nobel ont appelé jeudi les participants à prendre "leurs responsabilités" face à ce défi "historique" et à "agir" pour sauvegarder les biens culturels de l'humanité.
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Co-présidée par la France et les Emirats arabes unis et placée sous le patronage de l'Unesco, la conférence d'Abou Dhabi réunira vendredi et samedi des représentants de 40 pays qui discuteront d'un Fonds spécial de 100 millions de dollars et d'un réseau international de refuges pour mettre à l'abri des biens menacés par les conflits.
"A Bamiyan (Afghanistan), Mossoul (Irak), Palmyre (Syrie), Tombouctou (Mali) et ailleurs, des oeuvres ont été détruites et c'est l'humanité tout entière qui était visée", écrivent cinq Nobel, dont Aung San Suu Kyi, l'ex-opposante devenue ministre birmane des Affaires étrangères. Outre Mme Suu Kyi, le texte est signé par Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU et prix Nobel de la Paix en 2001, Helen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia et Nobel de la Paix en 2011, Orhan Pamuk, écrivain turc et Nobel de littérature en 2006 et Mario Vargas Llosa, écrivain péruvien et Nobel de littérature en 2010.
"C'est notre espérance dans l'avenir que le fanatisme a voulu saper", affirment les Nobel, ajoutant : "il y a urgence à agir, le temps n'est plus aux indignations impuissantes. (...) Sans mémoire, il n'y a ni rêve ni horizon communs possibles". "Nous lançons aujourd'hui un appel à la prise de conscience de la communauté internationale. Nous demandons aux gouvernements, à l'Unesco et à la société civile de se mobiliser pour protéger et sauvegarder le patrimoine culturel de l'humanité", écrivent ces prix Nobel en "saluant" la tenue de la conférence d'Abou Dhabi.
"A Bamiyan (Afghanistan), Mossoul (Irak), Palmyre (Syrie), Tombouctou (Mali) et ailleurs, des oeuvres ont été détruites et c'est l'humanité tout entière qui était visée", écrivent cinq Nobel, dont Aung San Suu Kyi, l'ex-opposante devenue ministre birmane des Affaires étrangères. Outre Mme Suu Kyi, le texte est signé par Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU et prix Nobel de la Paix en 2001, Helen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia et Nobel de la Paix en 2011, Orhan Pamuk, écrivain turc et Nobel de littérature en 2006 et Mario Vargas Llosa, écrivain péruvien et Nobel de littérature en 2010.
"C'est notre espérance dans l'avenir que le fanatisme a voulu saper", affirment les Nobel, ajoutant : "il y a urgence à agir, le temps n'est plus aux indignations impuissantes. (...) Sans mémoire, il n'y a ni rêve ni horizon communs possibles". "Nous lançons aujourd'hui un appel à la prise de conscience de la communauté internationale. Nous demandons aux gouvernements, à l'Unesco et à la société civile de se mobiliser pour protéger et sauvegarder le patrimoine culturel de l'humanité", écrivent ces prix Nobel en "saluant" la tenue de la conférence d'Abou Dhabi.
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