Paris : Le Fouquet's met aux enchères son très chic mobilier
À l'occasion d'importants travaux de rénovation, la très chic brasserie parisienne, Le Fouquet's, vend une partie de son mobilier et de ses œuvre-d‘art, mardi, lors d'une vente aux enchères à Paris. Les potentiels acheteurs sont venus en repérage ces derniers jours.
Lampes, tableaux, vaisselle, chauffeuses rouges... la célèbre brasserie des Champs-Élysées, Le Fouquet's, se débarrasse d'une partie de son mobilier à l'occasion d'une vente aux enchères, mardi 23 mai.
La maison de ventes Cornette de Saint-Cyr, dans le 8e arrondissement de Paris, est chargée de tout faire disparaître. Les pièces sont exposées au public depuis samedi 20 mai.
Une brasserie de stars
Ils en ont vu passer des stars ces fauteuils en velours rouge et ces assiettes en porcelaine floquées "F's". Pour un service de table, comptez entre 100 et 600 euros. Jean-Pierre, lui, lorgne déjà sur les chaises de l'architecte Jacques Garcia : "Ce qui est intéressant, c'est l'histoire qui est derrière. Les souvenirs. On s'assoit sur des fauteuils historiques."
On peut penser qu'Alain Delon s'est assis sur ces fauteuils et... Nicolas Sarkozy !
Jean-Pierre, acheteur en repérageà franceinfo
L'ancien président de la République avait fêté sa victoire au Fouquet's en 2007, créant la polémique. Avant lui, des têtes d'affiche du septième art s'y sont attablées comme Catherine Deneuve et Marcel Pagnol.
"Il faut aimer les sièges rouges"
C'est une nouvelle vie qui commence pour le mobilier de la très chic brasserie, fermée pour rénovation depuis février dernier. "C'est probablement la seule fois que l'on pourra emmener avec soi une partie de l'histoire de Paris, indique le commissaire-priseur Bertrand Cornette de Saint Cyr. Après, il faut aimer les sièges rouges, il faut aimer un peu Napoléon III. Mais bon, c'est le mythe qui joue. C'est le musée d'une décennie parisienne. D'ailleurs, quand on voit toutes ces lumières allumées et tamisées, on a vraiment l'impression que les gens vont arriver pour dîner."
Dans le catalogue, les objets en vente vont de 100 euros pour une paire de lampadaires en fer forgé à 20 000 euros pour une peinture de Giovanni Brina. Parmi les objets notables ou insolites, on trouve "La Licorne", un cheval blanc naturalisé et sa corne en résine patinée, à partir de 10 000 euros, une tapisserie de la tenture des Femmes illustres à partir de 15 000 euros ou encore un paravent en laque à partir de 20 000 euros.
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