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Victoires de la musique : "Je désirais tellement vivre ça", confie Eddy de Pretto

L'artiste est nommé dans trois catégories aux Victoires de la musique qui ont lieu vendredi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Eddy de Pretto lors du festival Solidays le 22 juin 2018. (- / AFP)

Encore inconnu il y a deux ans, Eddy de Pretto est nommé dans trois catégories aux Victoires de la musique qui ont lieu vendredi 8 février. Comme Orelsan l'an passé, il peut réaliser un triplé : artiste masculin, album musiques urbaines et concert. "Je suis assez lucide sur ce qui se passe. Je crois que je le rêvais tellement et que je désirais tellement vivre ça, que j'ai l'impression de le vivre pleinement et de tenter de profiter de tous les détails de ce rêve-là", confie le chanteur à franceinfo.

Eddy de Pretto explique pourquoi il parle de sa sexualité dans ses textes : "Souvent on me demande 'pourquoi tu ramènes ta sexualité dans tes chansons ?' Je raconte mon histoire, mon vécu, enfin mon peu de vécu, ce que je ressens et j'essaye d'être le plus précis, le plus fidèle possible à mes émotions, et il se trouve que mes émotions, quand cela parle d'amour, ce ne sont pas de filles mais ce sont des garçons, et ça de manière naturelle."

"Je n'aime pas trop la demi-mesure"

"J'aime la description, claire et précise, aller dans les détails de la narration. Mais, on ne viendrait jamais demander à un hétérosexuel pourquoi il raconte ses histoires avec une fille, pourquoi il détaille autant sa sexualité, et c'est là où je veux aller. Il faut que ce soit banalisé, normalisé, qu'on puisse entendre de toutes les sexualités dans le paysage musical", ajoute l'artiste.

Une de ses chansons, Fête de trop, parle des excès qui vont avec la fête, drogue, alcool. Il s'en explique : "J'ai besoin de ça, je n'aime pas trop la demi-mesure, j'ai toujours vécu les choses de manière assez intense. Mais là, je bosse tellement en ce moment que je ne fais plus trop la fête, et ça m'emmerde. Et quand j'y retourne, c'est un peu fatal. Mais j'aime cette idée de se perdre, de ne plus avoir de repère. La fête pour moi est une zone de liberté totale."

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