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Skunk Anansie, une voix qui porte

Le retour, tous décibels dehors, d'un groupe phare de la scène rock des années 90 : les Anglais de Skunk Anansie sortent ce vendredi "Anarchytecture", leur sixième album studio. Pas de révolution majeure dans le style, mais toujours autant de charisme pour une chanteuse, Skin, dont la voix a tendance à écraser tout le reste.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Skin, la chanteuse, est à l'origine de la formation de Skunk Anansie il y a plus de vingt ans © ALBERTO TERENGHI/IPA/SIPA)

C'est presque une marque déposée : depuis vingt ans et la fondation du groupe, Skunk Anansie c'est surtout Skin, cette grande et belle liane à la voix rageuse, tête de proue de la formation britannique. Ce sixième album, Anarchytecture , ne déroge pas à la règle et si le groupe tente parfois de rajouter un côté synthétique dans certains morceaux, voix et guitare nerveuse tiennent toujours la baraque.

Pour Skin, les paroles, entre histoires d'amour déchiré et désenchantement, sont à l'image de la musique : "C'est un album qui parle à la fois de perte, de politique et de colère, pour moi un bon album doit avoir tous ces aspects différents ". Sans prétention ni grande originalité mais avec sincérité, Skunk Anansie creuse le sillon de ce rock des années 90 qui a perdu beaucoup de groupes similaires en route, The Cranberries ou No Doubt notamment. Il y a encore de la vie, et c'est la voix de Skin qui le crie encore le mieux.

Anarchytecture , de Skunk Anansie (Verycords). Disponible. En concert le 10 février au Trianon, à Paris.

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