Cet article date de plus de cinq ans.
Yannis Philippakis de Foals a réalisé le nouvel album "avec le sentiment vertigineux d'être au bord du précipice"
Aussi urgent que sensible, le nouvel album des Britanniques Foals, "Everything Not Saved Will Be Lost", frappe à nouveau très fort. Hanté par les menaces pesant sur l'humanité, leur leader Yannis Philippakis nous raconte le making of de ce disque réalisé avec "le sentiment vertigineux d’être au bord du précipice". Il nous confie aussi la relation passionnelle qui l'unit à ses guitares...
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Temps de lecture : 11min
Quel était le challenge pour ce nouvel album ?
Yannis Philippakis : Notre crainte était de devenir trop convenus, trop prévisibles, alors nous avons voulu essayer de nous surprendre nous-mêmes. J’avais par ailleurs un objectif clair. Je voulais me consumer dans le processus musical, ce qui a été le cas. J’ai énormément travaillé, je n’ai pas pris un jour de repos, j’étais là constamment, et j’avais une grande responsabilité car nous n’avions pas de producteur. Je sentais une urgence aussi, très inspirante. Mais en arrière-plan, il y avait de l’anxiété, de la confusion et le sentiment vertigineux d’être au bord du précipice. Tout le monde ressent cela en ce moment, c’est dans l’atmosphère. Je voulais donc que les paroles résonnent avec l’état d’esprit actuel, en espérant avoir un dialogue avec le monde à travers le disque.
Plus que jamais ?
Oui plus que jamais. Je voulais que cet album soit plus explicite, qu’il reflète davantage l’extérieur et le contexte culturel comparé à certains de nos disques précédents qui étaient plus étanches aux bruits du monde ou qui avaient plus à voir avec mes paysages intérieurs. Pour ce disque, j’ai eu l’impression que le monde extérieur frappait à la porte et que je devais le laisser entrer. Je me souviens m'être dit aussi que la musique était suffisamment énergique, voire dansante, pour supporter le poids de paroles d'abattement et de tristesse.
Quel est le rôle de l’artiste selon vous en ces temps troublés ?
Je me sens l’obligation artistique de transmettre ces thèmes et d’essayer de les transformer en quelque chose de beau. C’est selon moi le meilleur rôle de l’artiste.
Pourquoi vous êtes vous passés de producteur cette fois ?
C'est la première fois que nous avons été seuls du début à la fin, sans aucune interférence. Je crois qu’on en avait assez d’avoir quelqu’un qui se balade dans nos chansons, d'avoir à rendre des comptes. Il était temps pour nous de prendre les chansons en charge depuis leur conception et de les accompagner jusqu’au bout sans s’en remettre à quelqu’un d’autre. En outre nous voulions prendre notre temps, que ce soit une aventure à notre rythme et je ne pense pas qu’un producteur aurait accepté d’être avec nous 24h sur 24 pendant plus d'un an.
Le titre de l'album est-il un avertissement ?
"Tout ce qui ne sera pas sauvegardé sera perdu" : j’aime cette phrase d'avertissement qui s'affiche régulièrement sur nos ordinateurs parce qu'en surface c’est très banal et tout sauf romantique. Alors que c’est en fait chargé de sens et que cela peut s’appliquer à toutes sortes de choses et de questions auxquelles nous faisons face actuellement. Comme l’environnement. Comme la façon dont la société change, dont les villes changent, dont notre travail change. Nous vivons une période d’énormes transformations et je pense que nous devons être conscients de ce que nous gagnons, de ce que nous sacrifions et de ce qui sera perdu en chemin. Je ne veux pas d'une ville sans librairies ni magasins de disques. Je veux pouvoir me promener dans la forêt et entendre les oiseaux, je veux sentir que le monde est peuplé de toutes sortes de vies, parce que c’est beau. Le fait que tout cela soit désormais menacé me hante. Quant au Brexit, c'est la version british de ce merdier.
Qu'a changé le départ de votre bassiste Walter Gervers?
Nous avons dû nous adapter, faire autrement. La raison pour laquelle nous n’avons pas enregistré ce disque à Oxford mais à Londres c’est parce qu’Oxford nous donnait l’impression d’appartenir au passé. Ensuite, faute de basse, nous n'avons pas pu jouer d'abord ensemble dans une pièce pendant des mois comme nous le faisions auparavant. Nous avons donc été directement en studio et cela a modifié notre rapport à la musique. Si son départ nous a attristé il a été un vrai catalyseur pour changer. Nous ne l'avons pas remplacé parce nous pouvons jouer de la basse nous-mêmes, sauf en tournée où quelqu'un le remplacera. Surtout, Foals est une famille, nous avons vécu trop de choses ensemble et ne nous sentions pas d'introduire un nouvel élément au sein du groupe.
Quelle relation entretenez-vous avec vos instruments ?
Je n’ai pas tant de guitares que ça. Mais je joue avec un modèle spécifique de guitare dont le manche est en aluminium, les Travis Bean. Elles ont été fabriquées dans les années 70 et seulement durant quelques années. Elles sont assez rares et difficiles à trouver, je crois qu’il n'y en a qu'une centaine en circulation dans le monde. J'ai six guitares de ce modèle. Elles sont assez chères et pour acquérir la première j'ai dû économiser pendant des mois et des mois. Je n'en avais jamais joué, je les avais juste vues…et et (il a l'air troublé) je me sentais irrésistiblement attiré par elle. Puis j’ai eu assez d’argent et j’en ai trouvé une, je l’ai achetée, et quand elle est arrivée je me souviens avoir eu l’impression qu’elle me jouait elle, plus que je n'en jouais. (Il rougit et lâche "merde, je ne sais pas ce que j’ai à me sentir si bouleversé en parlant de mes guitares…"). Il faut savoir qu’elles sont très lourdes, ce sont des guitares puissantes. Je les adore. Je ne joue que sur ces modèles. J’ai quelques autres guitares dont je joue en studio, une Gretsch notamment, mais sur scène je ne joue que de la Travis Bean.
Pourriez-vous vendre les vôtres ? Comme David Gilmour de Pink Floyd qui vend sa collection de guitares...
Non. Mais mon père me fabrique une guitare actuellement. Il fabrique des instruments folkloriques grecs, des lyra, un instrument d'origine byzantine (à cordes frottées NDLR) dont on joue un peu comme un violon mais posé sur les genoux. Ce n’est pas sa profession, il fait ça car il est très doué. Il a dû en faire pas loin de 70 au cours de sa vie, il n’en a jamais vendue une seule et sa maison en est remplie. Mon père vit sur à Karpathos, une île grecque près de la Crète. Ils chantent encore là bas de vieilles chansons byzantines et j'adore cette musique. La guitare qu'il me fabrique est un peu comme une Gibson pour la forme avec un gros trou, comme les vieilles guitares blues, je pourrai en jouer de façon électrique ou acoustique au choix.
Le tout nouveau clip de Foals pour "White Onions", le titre le plus énergique de l'album
Comment vous êtes vous ressourcés cette fois ? Avez-vous été en Grèce ?
Oui j'ai passé six mois là bas. J'en avais vraiment besoin. Je suis allé au mont Athos, c'était fascinant. J'ai passé pas mal de temps à Paris aussi, j'ai travaillé en studio avec le batteur Tony Allen. C'était important de rompre avec mes propres habitudes, j'avais besoin de stimulation, d'aiguiser mon esprit. Mais pour les textes je n'ai pas eu besoin d'aller très loin pour trouver l'inspiration.
Pourquoi sortir un album en deux parties (la seconde partie est attendue cet automne) au lieu d'un double album ?
D’abord il n’y a pas beaucoup de double albums que j’aime. C’est souvent trop exigeant, ça demande trop d’attention de la part de l’auditeur, vingt chansons d'un coup c’est indigeste. J'ai voulu un album stimulant, que les gens auront envie d'écouter. Je ne voulais pas leur donner l'impression de s'attaquer à un roman de Dickens de 500 pages. L’idée c’est de laisser un peu de temps entre les deux parties pour que les gens se familiarisent avec le premier, que les chansons reçoivent l’attention qu’elles méritent.
Qu'est-ce qui distingue les deux parties ?
Musicalement, les guitares sont plus présentes sur le second album. Le premier est plus physique, c'est un disque presque dansant, où le rythme est important. Je ne veux pas trop parler du second album encore, je préfère laiser le public le découvrir le moment venu. Ils sont en tout cas différents.
Pouvez-vous me parler de la dernière chanson de l'album dont le titre est un peu inquiétant "I'm done with the world (& it's done with me)" ?
C’était l’automne et les arbres de mon jardin étaient en train de changer de couleur et les feuilles de tomber. C’était un matin humide, j’ai regardé par la fenêtre et il y avait un renard – il y a beaucoup de renards à Londres. Mais ce renard était blessé, alors je l’ai nourri. Je ne sais pas pourquoi, mais ça fait partie de ces jours dont on se souvient de façon limpide dans les moindres détails. Je me suis ensuite rendu au studio, nous étions alors dans la toute première phase de l’enregistrement, et j’ai écrit les paroles très vite, elles sont venues naturellement. Je n’ai pas de fille, ni d’enfant d’ailleurs, j’aimerais en avoir un jour, mais je lui ai écrit cette chanson, comme quelque chose de très visuel. C’est un peu comme un zoom out, un "cliffhanger" de série (qui donne envie de connaître la suite NDLR).
Sur la tournée qui se profile, vous allez donner des concerts dans des salles de taille moyenne. C’est un choix ?
Nous n’avons pas joué live depuis un moment et c’est agréable de ne pas jouer direct dans de grandes arènes, d’y aller doucement, parce que les stades c’est un peu inhumain parfois. Je pense que les shows de cette tournée dans des salles moyennes seront intenses. Et si nous tournons à nouveau pour la seconde partie de l’album prévue à l'automne, cela nous donnera l’opportunité de donner des concerts dans des lieux plus grands. En tout cas, j'ai hâte de repartir en tournée!
L'album de Foals "Everything not saved will be lost Part 1" (Transgressive Records / Warner) est sorti vendredi 8 mars (à l'écoute ci-dessous)
Yannis Philippakis : Notre crainte était de devenir trop convenus, trop prévisibles, alors nous avons voulu essayer de nous surprendre nous-mêmes. J’avais par ailleurs un objectif clair. Je voulais me consumer dans le processus musical, ce qui a été le cas. J’ai énormément travaillé, je n’ai pas pris un jour de repos, j’étais là constamment, et j’avais une grande responsabilité car nous n’avions pas de producteur. Je sentais une urgence aussi, très inspirante. Mais en arrière-plan, il y avait de l’anxiété, de la confusion et le sentiment vertigineux d’être au bord du précipice. Tout le monde ressent cela en ce moment, c’est dans l’atmosphère. Je voulais donc que les paroles résonnent avec l’état d’esprit actuel, en espérant avoir un dialogue avec le monde à travers le disque.
Plus que jamais ?
Oui plus que jamais. Je voulais que cet album soit plus explicite, qu’il reflète davantage l’extérieur et le contexte culturel comparé à certains de nos disques précédents qui étaient plus étanches aux bruits du monde ou qui avaient plus à voir avec mes paysages intérieurs. Pour ce disque, j’ai eu l’impression que le monde extérieur frappait à la porte et que je devais le laisser entrer. Je me souviens m'être dit aussi que la musique était suffisamment énergique, voire dansante, pour supporter le poids de paroles d'abattement et de tristesse.
Quel est le rôle de l’artiste selon vous en ces temps troublés ?
Je me sens l’obligation artistique de transmettre ces thèmes et d’essayer de les transformer en quelque chose de beau. C’est selon moi le meilleur rôle de l’artiste.
Pourquoi vous êtes vous passés de producteur cette fois ?
C'est la première fois que nous avons été seuls du début à la fin, sans aucune interférence. Je crois qu’on en avait assez d’avoir quelqu’un qui se balade dans nos chansons, d'avoir à rendre des comptes. Il était temps pour nous de prendre les chansons en charge depuis leur conception et de les accompagner jusqu’au bout sans s’en remettre à quelqu’un d’autre. En outre nous voulions prendre notre temps, que ce soit une aventure à notre rythme et je ne pense pas qu’un producteur aurait accepté d’être avec nous 24h sur 24 pendant plus d'un an.
Le titre de l'album est-il un avertissement ?
"Tout ce qui ne sera pas sauvegardé sera perdu" : j’aime cette phrase d'avertissement qui s'affiche régulièrement sur nos ordinateurs parce qu'en surface c’est très banal et tout sauf romantique. Alors que c’est en fait chargé de sens et que cela peut s’appliquer à toutes sortes de choses et de questions auxquelles nous faisons face actuellement. Comme l’environnement. Comme la façon dont la société change, dont les villes changent, dont notre travail change. Nous vivons une période d’énormes transformations et je pense que nous devons être conscients de ce que nous gagnons, de ce que nous sacrifions et de ce qui sera perdu en chemin. Je ne veux pas d'une ville sans librairies ni magasins de disques. Je veux pouvoir me promener dans la forêt et entendre les oiseaux, je veux sentir que le monde est peuplé de toutes sortes de vies, parce que c’est beau. Le fait que tout cela soit désormais menacé me hante. Quant au Brexit, c'est la version british de ce merdier.
Qu'a changé le départ de votre bassiste Walter Gervers?
Nous avons dû nous adapter, faire autrement. La raison pour laquelle nous n’avons pas enregistré ce disque à Oxford mais à Londres c’est parce qu’Oxford nous donnait l’impression d’appartenir au passé. Ensuite, faute de basse, nous n'avons pas pu jouer d'abord ensemble dans une pièce pendant des mois comme nous le faisions auparavant. Nous avons donc été directement en studio et cela a modifié notre rapport à la musique. Si son départ nous a attristé il a été un vrai catalyseur pour changer. Nous ne l'avons pas remplacé parce nous pouvons jouer de la basse nous-mêmes, sauf en tournée où quelqu'un le remplacera. Surtout, Foals est une famille, nous avons vécu trop de choses ensemble et ne nous sentions pas d'introduire un nouvel élément au sein du groupe.
Quelle relation entretenez-vous avec vos instruments ?
Je n’ai pas tant de guitares que ça. Mais je joue avec un modèle spécifique de guitare dont le manche est en aluminium, les Travis Bean. Elles ont été fabriquées dans les années 70 et seulement durant quelques années. Elles sont assez rares et difficiles à trouver, je crois qu’il n'y en a qu'une centaine en circulation dans le monde. J'ai six guitares de ce modèle. Elles sont assez chères et pour acquérir la première j'ai dû économiser pendant des mois et des mois. Je n'en avais jamais joué, je les avais juste vues…et et (il a l'air troublé) je me sentais irrésistiblement attiré par elle. Puis j’ai eu assez d’argent et j’en ai trouvé une, je l’ai achetée, et quand elle est arrivée je me souviens avoir eu l’impression qu’elle me jouait elle, plus que je n'en jouais. (Il rougit et lâche "merde, je ne sais pas ce que j’ai à me sentir si bouleversé en parlant de mes guitares…"). Il faut savoir qu’elles sont très lourdes, ce sont des guitares puissantes. Je les adore. Je ne joue que sur ces modèles. J’ai quelques autres guitares dont je joue en studio, une Gretsch notamment, mais sur scène je ne joue que de la Travis Bean.
Pourriez-vous vendre les vôtres ? Comme David Gilmour de Pink Floyd qui vend sa collection de guitares...
Non. Mais mon père me fabrique une guitare actuellement. Il fabrique des instruments folkloriques grecs, des lyra, un instrument d'origine byzantine (à cordes frottées NDLR) dont on joue un peu comme un violon mais posé sur les genoux. Ce n’est pas sa profession, il fait ça car il est très doué. Il a dû en faire pas loin de 70 au cours de sa vie, il n’en a jamais vendue une seule et sa maison en est remplie. Mon père vit sur à Karpathos, une île grecque près de la Crète. Ils chantent encore là bas de vieilles chansons byzantines et j'adore cette musique. La guitare qu'il me fabrique est un peu comme une Gibson pour la forme avec un gros trou, comme les vieilles guitares blues, je pourrai en jouer de façon électrique ou acoustique au choix.
Le tout nouveau clip de Foals pour "White Onions", le titre le plus énergique de l'album
Comment vous êtes vous ressourcés cette fois ? Avez-vous été en Grèce ?
Oui j'ai passé six mois là bas. J'en avais vraiment besoin. Je suis allé au mont Athos, c'était fascinant. J'ai passé pas mal de temps à Paris aussi, j'ai travaillé en studio avec le batteur Tony Allen. C'était important de rompre avec mes propres habitudes, j'avais besoin de stimulation, d'aiguiser mon esprit. Mais pour les textes je n'ai pas eu besoin d'aller très loin pour trouver l'inspiration.
Pourquoi sortir un album en deux parties (la seconde partie est attendue cet automne) au lieu d'un double album ?
D’abord il n’y a pas beaucoup de double albums que j’aime. C’est souvent trop exigeant, ça demande trop d’attention de la part de l’auditeur, vingt chansons d'un coup c’est indigeste. J'ai voulu un album stimulant, que les gens auront envie d'écouter. Je ne voulais pas leur donner l'impression de s'attaquer à un roman de Dickens de 500 pages. L’idée c’est de laisser un peu de temps entre les deux parties pour que les gens se familiarisent avec le premier, que les chansons reçoivent l’attention qu’elles méritent.
Qu'est-ce qui distingue les deux parties ?
Musicalement, les guitares sont plus présentes sur le second album. Le premier est plus physique, c'est un disque presque dansant, où le rythme est important. Je ne veux pas trop parler du second album encore, je préfère laiser le public le découvrir le moment venu. Ils sont en tout cas différents.
Pouvez-vous me parler de la dernière chanson de l'album dont le titre est un peu inquiétant "I'm done with the world (& it's done with me)" ?
C’était l’automne et les arbres de mon jardin étaient en train de changer de couleur et les feuilles de tomber. C’était un matin humide, j’ai regardé par la fenêtre et il y avait un renard – il y a beaucoup de renards à Londres. Mais ce renard était blessé, alors je l’ai nourri. Je ne sais pas pourquoi, mais ça fait partie de ces jours dont on se souvient de façon limpide dans les moindres détails. Je me suis ensuite rendu au studio, nous étions alors dans la toute première phase de l’enregistrement, et j’ai écrit les paroles très vite, elles sont venues naturellement. Je n’ai pas de fille, ni d’enfant d’ailleurs, j’aimerais en avoir un jour, mais je lui ai écrit cette chanson, comme quelque chose de très visuel. C’est un peu comme un zoom out, un "cliffhanger" de série (qui donne envie de connaître la suite NDLR).
Sur la tournée qui se profile, vous allez donner des concerts dans des salles de taille moyenne. C’est un choix ?
Nous n’avons pas joué live depuis un moment et c’est agréable de ne pas jouer direct dans de grandes arènes, d’y aller doucement, parce que les stades c’est un peu inhumain parfois. Je pense que les shows de cette tournée dans des salles moyennes seront intenses. Et si nous tournons à nouveau pour la seconde partie de l’album prévue à l'automne, cela nous donnera l’opportunité de donner des concerts dans des lieux plus grands. En tout cas, j'ai hâte de repartir en tournée!
L'album de Foals "Everything not saved will be lost Part 1" (Transgressive Records / Warner) est sorti vendredi 8 mars (à l'écoute ci-dessous)
Foals est en concert le 13 mai au Bataclan (complet), le 23 août au festival Check In Party à Guéret et le 25 août à Paris au festival Rock en Seine. A noter que Foals est également en concert sur France Inter mardi 12 mars à suivre en direct à partir de 20h.
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