The Haunted Youth, une pépite indie-rock qui s'apprête à déferler sur l'Europe
The Haunted Youth : voici un groupe qui colle parfaitement à une époque pétrie d'anxiété, tout en épousant une esthétique très années 90. En clair, on pense fort à Slowdive ou My Bloody Valentine par moment. Mais, en tout cas, pas forcément à un jeune homme d'à peine 30 ans : Joachim Liebens, originaire de Hasselt en Belgique, tout près de la frontière néerlandaise.
En quelques mois, son projet a conquis l'Europe à coups de prestations live fiévreuses et hypnotiques. Et surtout avec un premier album, Dawn Of The Freak, sorti en fin d'année dernière dans lequel le garçon a expurgé son passé douloureux. "J’ai pris beaucoup de temps pour me replonger dans mon passé, à repenser à certaines expériences, explique-t-il à franceinfo. J’ai tenté de retranscrire tout ça dans des chansons, comme un processus thérapeutique. Écrire à propos d’un truc que tu as affronté, c’est un peu comme tenir un journal intime. Les souvenirs des mauvaises choses deviennent meilleurs, quand tu en crées d’autres."
Solitude adolescente et avalanche de guitares, le tout entre noirceur et éclaircies, nourrissant une musique d'une beauté saisissante... Ses références sont aussi à chercher du côté du cinéma d'horreur classique.
Notre temps est venu, tous les bizarres, ceux qui restent sur le côté, ceux qui se scarifient parce qu’ils ont du mal à gérer… Voilà les gens sur lesquels j’ai envie d’écrire des chansons
Joachim Liebens, The Haunted Youthà franceinfo
En Italie, en Espagne, en Islande, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Grèce, on ne compte plus les festivals que The Haunted Youth traversera cet été, comme la preuve qu'une génération entière se retrouve dans ce chant lumineux de mélancolie.
The Haunted Youth, Dawn Of The Freak (May Way Records). Album disponible. En concert le 4 avril à la Boule noire à Paris, le 5 à Strasbourg, le 6 à Lyon, le 7 à Annecy ou le 7 juillet au festival Beauregard.
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