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Sex Pistols : la justice britannique tranche une bagarre juridique entre Johnny Rotten et deux autres membres du groupe punk

Formé en 1975, séparé en 1978, le groupe s'est depuis réuni à plusieurs reprises sur scène, la dernière fois en 2008. 

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Le chanteur des Sex Pistols Johnny Rotten à Londres le 22 juillet 2021 (JUSTIN TALLIS / AFP)

La justice britannique a tranché ce 23 août en faveur de deux anciens membres des Sex Pistols, engagés dans une bataille juridique avec Johnny Rotten, le chanteur du groupe emblématique du punk britannique, autour de l'utilisation de leurs titres comme bande son d'une série télévisée.

Le guitariste Steve Jones et le batteur Paul Cook attaquaient devant la Haute Cour de Londres le leader et chanteur du groupe, Johnny Rotten (John Lydon à l'état civil), car celui-ci s'opposait à l'utilisation de titres du seul album studio des Sex Pistols, Never Mind The Bollocks, dans la série Pistol. Réalisée par Danny Boyle (réalisateur de Trainspotting, Slumdog Millionnaire...), la série basée sur les mémoires de Steve Jones parues en 2016, Lonely Boy : Tales from a Sex Pistol, doit sortir l'année prochaine.

Décisions sur les licences "à la majorité"

Johnny Rotten estimait que les licences ne pouvaient être accordées contre sa volonté. Il avait indiqué qu'il ne céderait que face à une décision de justice, après avoir décrit en avril dans les colonnes du Sunday Times la série comme "la merde la plus irrespectueuse" qu'il ait jamais subie.

Or, d'après l'avocat des deux demandeurs, Edmund Cullen, un accord conclu en 1998 par les membres du groupe prévoyait que les décisions sur les licences devaient se faire "à la majorité". La Haute Cour lui a donné raison lundi 23 août, après des audiences tenues en juillet.

Dans ses conclusions écrites, l'avocat des demandeurs avait souligné que la procédure visait Johnny Rotten seul, dans la mesure où Glen Matlock, membre originel du groupe remplacé en 1977 par Sid Vicious, mort en 1979, et les ayants droit de ce dernier, soutenaient la position de ses clients.

L'avocat de l'ex-leader du groupe, Mark Cunningham, avait fait valoir que son client considère que le livre dont la série est une adaptation le présente "sous une lumière hostile et peu flatteuse".

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