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Culture : Abd Al Malik "veut sauver le monde" avec son livre "méchantes blessures"

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Abd Al Malik "veut sauver le monde" avec son livre "méchantes blessures"
Abd Al Malik "veut sauver le monde" avec son livre "méchantes blessures" Abd Al Malik "veut sauver le monde" avec son livre "méchantes blessures" (France 3)
Article rédigé par France 3
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Dans le livre d'Abd Al Malik, "Méchantes blessures", il est question de rap, de capitalisme, de quête de vérité absolue, de la possibilité d'un autre monde.

Le héros du roman d'Abd Al Malik, Méchantes blessures, qui sort le 22 août, lui ressemble. C'est un rappeur poète, musulman, adepte du soufisme. "C'est quelqu'un qui n'a pas simplement envie de changer le monde, c'est quelqu'un qui a envie de sauver le monde. Il croit au génie de son pays, la France. Il pense profondément que la spiritualité joue un rôle important pour changer les choses. C'est ce que je pense aussi", confie le rappeur écrivain dans le Soir 3 , dimanche 18 août.

"On vit une époque cyclique particulière. C'est la fin d'un monde. Un certain âge d'or de la France est passé. Il ne s'agit pas de pleurer, mais comment construit-on demain tous ensemble en intelligence et en spiritualité ?", explique-t-il.

Attention à une guerre civile

"Si on ne règle pas véritablement les choses, dans cinq ou dix ans, on n'est pas à l'abri d'une guerre civile réellement. On vit dans une société très violente avec les jeunes Français d'origine étrangère et toutes les femmes. Ce n'est pas vouloir faire peur, mais dire l'urgence de la situation et elle demande que toutes les intelligences se réunissent", assure le rappeur.

"Je doute des politiciens, mais je crois aux artistes. Ce sont eux qui changeront les choses. Pour une France et une Europe meilleures, pour moi, l'objet impératif c'est le livre, la littérature et j'ai voulu sauver le monde avec le livre".

Ce n'est pas simple d'imposer l'écrit dans une société ou l'image est reine. "Il ne faut pas avoir peur de l'image. L’image se nourrit de la littérature, des mots. Les réseaux sociaux sont des outils, des coquilles. Une coquille peut être vide ou contenir quelque chose de positif ou de mal. Au départ, il y a l'être humain. À nous de comprendre que ces outils sont des moyens et non point des finalités en soi", conclut Abd Al Malik.

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