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Le concert de Coldplay en Replay sur Culturebox
A l'occasion de la sortie de "Ghost Stories", le sixième album studio de Coldplay, France 2 proposait jeudi soir (22 mai) un concert exceptionnel du groupe anglais dans le cadre de l'émission musicale Alcaline. Un live magique suivi d’une interview éclairante du quatuor, à revoir en Replay sur Pluzz durant une semaine et sur Culturebox durant six mois.
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Chris Martin chante en apesanteur
Dans ce show particulier d'une heure, Chris Martin et les siens présentent leurs toutes dernières chansons, au cœur d’un amphithéâtre construit et aménagé sur mesure pour l’occasion. Un écrin magique qu’ils ont imaginé comme « en immersion » dans leurs têtes, complété d’un dispositif scénique doté de délicieux effets spéciaux.
Ainsi, dès le premier titre du concert, "Always in My Head", la chanson sentimentale qui ouvre l'album et tient lieu de note d'intention (lorsqu'un seul être vous manque après une rupture), vous aurez la surprise de voir Chris Martin chanter en apesanteur. Un instrument laser utilisé par JM Jarre pour "Midnight"
Une idée lumineuse qui sied comme un gant à "Ghost Stories" album délicat et planant, situé quelque part entre rêve et réalité. Elaboré en pleine séparation du leader avec l'actrice Gwyneth Paltrow, il semble être le fruit de longues nuits d'insomnies (Martin est un insomniaque notoire) et présente un aspect cotonneux et hypnotique, presque irréel.
"Midnight", le splendide single qui lorgne vers la beauté nue de Bon Iver, est accompagné sur scène quant à lui d'un dispositif laser féérique avec lequel Chris Martin et le bassiste Guy Berryman jouent comme d'une harpe. Cherchant à transposer sur scène cette chanson composée essentiellement sur ordinateur, le groupe raconte avoir pensé à cet instrument futuriste utilisé dans les années 80 par Jean-Michel Jarre. Trois classiques de Coldplay en bonus
Le concert déroule ses nouvelles "histoires de fantômes" dans l'ordre d'apparition de l'album, et glisse chemin faisant trois splendides incursions dans la discographie passée de Coldplay : "Clocks" (A Rush of Blood to the Head), "Viva la Vida" (Viva la Vida or Death and All His Friends) et "Paradise" (Mylo Xyloto).
Autre temps fort à ne pas louper : celui où Chris Martin, assis sur un banc au bout d'une jetée, interprète "Ocean's", seul dans la nuit avec sa guitare acoustique.
Interview et éclairages sur le making-off de "Ghost Stories"
Le concert est suivi d'une interview entrecoupée d’images où l'on voit Coldplay élaborer son album dans l’ancienne salle à manger de Guy Berryman, transformée provisoirement en studio. Le groupe assure avoir retrouvé dans cet espace restreint, la flamme des débuts.
Chris Martin, Guy Berryman, Jon Buckland et Chris Champion livrent également quelques clés de « Ghost Stories ».
Pour ce sixième album, ils ont, disent-ils, cherché à faire quelque chose d’intime et à tourner le dos aux tics du groupe en explorant un certain dépouillement. « Nous voulions garder un sens de l’espace et ne pas nous laisser effrayer par les silences », se souvient le bassiste Guy Berryman.
Quant à Chris Martin, il avoue avec autant d’aplomb que de candeur avoir « pris la décision de dire la vérité » dans les paroles de cet album qu’il considère comme « un voyage dans l’amour inconditionnel ».
En s’exposant ainsi, en se mettant à nu avec une rare honnêteté, il a renouvelé l’admiration de son groupe pour son travail. Comme le dit Chris Champion : « nous avons voulu faire honneur à ses paroles dont nous comprenions l’importance pour lui ». Si « Ghost Stories » peut dérouter de prime abord par son manque de muscles et de tubes immédiats, le groupe, lui, sait où il va.
Le Replay du concert de Coldplay diffusé le Jeudi 22 mai dans Alcaline (France 2)
« Ghost Stories » (Parolophone/Warner) est sorti le 19 mai
Coldplay est en concert le 28 mai au Casino de Paris, date unique en France
Dans ce show particulier d'une heure, Chris Martin et les siens présentent leurs toutes dernières chansons, au cœur d’un amphithéâtre construit et aménagé sur mesure pour l’occasion. Un écrin magique qu’ils ont imaginé comme « en immersion » dans leurs têtes, complété d’un dispositif scénique doté de délicieux effets spéciaux.
Ainsi, dès le premier titre du concert, "Always in My Head", la chanson sentimentale qui ouvre l'album et tient lieu de note d'intention (lorsqu'un seul être vous manque après une rupture), vous aurez la surprise de voir Chris Martin chanter en apesanteur. Un instrument laser utilisé par JM Jarre pour "Midnight"
Une idée lumineuse qui sied comme un gant à "Ghost Stories" album délicat et planant, situé quelque part entre rêve et réalité. Elaboré en pleine séparation du leader avec l'actrice Gwyneth Paltrow, il semble être le fruit de longues nuits d'insomnies (Martin est un insomniaque notoire) et présente un aspect cotonneux et hypnotique, presque irréel.
"Midnight", le splendide single qui lorgne vers la beauté nue de Bon Iver, est accompagné sur scène quant à lui d'un dispositif laser féérique avec lequel Chris Martin et le bassiste Guy Berryman jouent comme d'une harpe. Cherchant à transposer sur scène cette chanson composée essentiellement sur ordinateur, le groupe raconte avoir pensé à cet instrument futuriste utilisé dans les années 80 par Jean-Michel Jarre. Trois classiques de Coldplay en bonus
Le concert déroule ses nouvelles "histoires de fantômes" dans l'ordre d'apparition de l'album, et glisse chemin faisant trois splendides incursions dans la discographie passée de Coldplay : "Clocks" (A Rush of Blood to the Head), "Viva la Vida" (Viva la Vida or Death and All His Friends) et "Paradise" (Mylo Xyloto).
Autre temps fort à ne pas louper : celui où Chris Martin, assis sur un banc au bout d'une jetée, interprète "Ocean's", seul dans la nuit avec sa guitare acoustique.
Interview et éclairages sur le making-off de "Ghost Stories"
Le concert est suivi d'une interview entrecoupée d’images où l'on voit Coldplay élaborer son album dans l’ancienne salle à manger de Guy Berryman, transformée provisoirement en studio. Le groupe assure avoir retrouvé dans cet espace restreint, la flamme des débuts.
Chris Martin, Guy Berryman, Jon Buckland et Chris Champion livrent également quelques clés de « Ghost Stories ».
Pour ce sixième album, ils ont, disent-ils, cherché à faire quelque chose d’intime et à tourner le dos aux tics du groupe en explorant un certain dépouillement. « Nous voulions garder un sens de l’espace et ne pas nous laisser effrayer par les silences », se souvient le bassiste Guy Berryman.
Quant à Chris Martin, il avoue avec autant d’aplomb que de candeur avoir « pris la décision de dire la vérité » dans les paroles de cet album qu’il considère comme « un voyage dans l’amour inconditionnel ».
En s’exposant ainsi, en se mettant à nu avec une rare honnêteté, il a renouvelé l’admiration de son groupe pour son travail. Comme le dit Chris Champion : « nous avons voulu faire honneur à ses paroles dont nous comprenions l’importance pour lui ». Si « Ghost Stories » peut dérouter de prime abord par son manque de muscles et de tubes immédiats, le groupe, lui, sait où il va.
Le Replay du concert de Coldplay diffusé le Jeudi 22 mai dans Alcaline (France 2)
« Ghost Stories » (Parolophone/Warner) est sorti le 19 mai
Coldplay est en concert le 28 mai au Casino de Paris, date unique en France
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