Découvrez Angèle déguisée en smartphone géant dans son nouveau clip "Amour, Haine & Danger"
Dans le clip qui accompagne sa toute nouvelle chanson, Angèle incarne un smartphone, ce simple objet qui prend une importance démesurée dans nos vies. Un objet toxique qui peut rendre addict et dont elle nous invite en filigrane à décrocher de temps en temps.
Les téléphones portables sont devenus pour beaucoup d’entre nous un objet si précieux que sans lui, on se sent perdu, comme nu. Il contient toute notre vie et prend de ce fait une importance démesurée. Angèle met cet attachement hors norme et toxique en mots et en musique dans un tout nouveau single au rythme entraînant, Amour, Haine & Danger. Elle le traduit aussi en images dans le clip signé Brice VDH, dévoilé vendredi à 17h, où on la découvre déguisée en smartphone géant.
"J’imaginais la situation si mon téléphone, qui contient tant d’éléments de ma vie, devenait géant, à l’image de l’importance qu’il prend dans la vie", explique Angèle en note d’intention. Avec le vidéaste Brice VDH , "on s’est amusé à imaginer des scènes de la vie quotidienne qui raconteraient notre addiction au portable", poursuit la chanteuse.
Un objet qui la fait se sentir "comme une merde"
"Tout ça pour un objet, encore faut-il qu’il soit bien chargé, j’dois l’éteindre pour m’en éloigner, si je l’oublie j'passerai une belle journée, sans le stress, la haine, le FOMO, les dangers et tout ce qui me fait me sentir comme une merde ou presque, c’est fou de se dire qu’il y a tout ça dans un objet", chante Angèle dans ce hit en puissance.
Dans la rue, dans la chambre, au restaurant, sur la piste de skateboard, au concert, dans la salle de bains et jusqu’aux toilettes : le téléphone nous suit partout, comme le démontre le clip. "L’envie d’incarner moi-même le téléphone sert à raconter littéralement qu’il y a tout ça de nous/moi dans un objet". Et si Angèle tient la main des comédiens et comédiennes du clip c'est pour "montrer l’emprise fusionnelle qu’a ce simple objet du quotidien sur nous".
"On a une confiance absolue dans un objet qui nous apporte finalement autant de problèmes que de jolies choses", estime la jeune belge, qui nous conseille au dernier couplet de décrocher de temps en temps. "On me dit qu'j'suis addict, c'est pas d'ma faute / Je culpabilise quand j'regarde la vie des autres / Et si on détruisait ce qui tient dans nos mains / Mode avion activé au moins jusqu'à demain".
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