Le roi de la pop est mort il y a 8 ans, le 25 juin 2009. Comme toutes les légendes, la place qu'il occupait dans l'imaginaire collectif s'est renforcée et les zones d'ombres de sa vie s'estompent alors que sa musique ne vieillit plus. Voici la saga, tragique, de Michael Jackson, un enfant mort à 50 ans.
Michael Jackson en 1997 au stade Gerland à Lyon.
(PASCAL GEORGE / AFP)
Fin juin 2009. La nouvelle frappe de stupeur le monde entier. Michael Jackson est mort. Même si chacun sait que le sort commun attend aussi les plus grandes stars, il en est à propos desquelles on s'étonne qu'elles puissent diparaître un jour. Le roi de la pop était de celles-là, même si les multiples opérations de chirurgie esthétique l'avaient déjà peu à peu fait ressembler à un corps sans vie.
La saga de Michael Jackson commence avec un petit garçon noir et se termine avec l'ombre d'un homme plus blanc que blanc, ne ressemblant même plus au standard caucasien qu'il s'était donné pour modèle. Au point qu'une devinette courait alors : "Quelle est la différence entre Prince et Michael Jackson ?", demandait-on. "Prince, c'est un peu le Michael Jackson noir !" répondait la plaisanterie.
Reportage : France 2 N. Lemarignier / A. Hebert / M. Birden / M. Cazaux / A. Cohen
Au moment de son décès, c'était un peu comme si tous les Michael Jackson successifs que nous avions connus disparaissaient en même temps. Depuis le petit garçon à la voix incroyablement juste qui éclipsait tous ses grands frères au sein des Jackson Five, jusqu'au mannequin pitoyable de la fin en passant par le magnifique jeune homme de vingt ans qui chantait "Don't stop 'til you get enough" et l'homme d'avant les excès esthétiques de "Billie Jean". Michael Jackson en mai 1997 à Cannes.
(PATRICK HERTZOG / AFP)
Cette saga c'est celle d'un artiste exceptionnel et d'un homme malheureux, celle d'un enfant privé de l'innocence des premières années et d'un homme qui court sans répit après ce paradis perdu dont un père tyrannique l'avait frustré. L'histoire d'un Peter Pan qui assumait tellement ce décalage tragique entre l'homme qu'il était devenu et l'enfant qu'il rêvait de rester, qu'il avait baptisé sa propriété "Neverland".
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