Musique : Vampire Weekend, retour de flamme et changement d'ère
Il aura fallu attendre six ans, et une longue introspection, pour voir sortir le nouvel album de Vampire Weekend. "Father Of The Bride", ce quatrième album, marque pour le groupe new-yorkais le début d'une nouvelle ère.
Au milieu des années 2000, le monde découvrait quatre étudiants de l'université new-yorkaise de Columbia, affamés de musique et de découverte. Trois albums, un gros succès et douze ans plus tard, Vampire Weekend est devenu un groupe énorme.
Sauf que le temps n'épargne rien et la fièvre n'est pas éternelle. Déjà, l'un des membres originels, Rostam Batmanglij, s'en est allé. En six ans, on ne les attendait plus, chacun a plus ou moins refait sa vie et sa carrière, au service d'autres artistes notamment. Mais surprise, ce quatrième album fourmille de belles idées.
Une réinvention bénéfique
La voix du leader Ezra Koenig se promène toujours aussi bien entre les notes de sa guitare. On se rapproche parfois d'une folk futuriste, très américaine, bousculant la logique musicale à coups de sons tordus.
Bref, même si 18 titres, c'est évidemment trop long, le groupe réussit un retour emballant. Les premiers singles inondent déjà toutes les ondes ; la deuxième vie de Vampire Weekend commence bien.
Vampire Weekend, Father Of The Bride (Columbia/Sony Music). Album disponible. En concert le 16 novembre à Paris (Zénith).
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