C'est une histoire de libération. Celle d'une jeune femme autrefois dans un groupe, Kadebostany, trop étroit pour ses idées à elle. L'époque fut marquée par un tube, Castle In The Snow, remixé par The Avener mais aujourd'hui Flèche Love est elle-même, prête à se donner "carte blanche".Amina Cadelli, regard brûlant, des tatouages qui racontent sa vie et ses croyances et une voix absolument saisissante. La Suissesse chante comme elle respire, en anglais, en espagnol, parfois en arabe. Son premier album, Naga (Part.1), est tout simplement magnifique, mystique parfois. L'ancienne étudiante en ethnologie y évoque des rituels anciens, religieux ou païens. Et tout ça, dit-elle, sans rien calculer. Elle le dit "Ma musique ressemble à ma façon de penser ; c'est très éclaté dans ma tête, j'ai 200.000 idées à la seconde !"Ma musique me ramène à quelque chose d'humble, je suis traversée par quelque chose qui ne m'appartient pas et que je redonneAmina Cadelli, Flèche LoveOn écoute des paroles, on découvre des concepts, ceux qu'elle est est allée porter jusqu'aux Nations Unies l'année dernière. Sur Festa Tocandira, le rite chamanique lui sert à interroger la masculinité.Je pense que les gens sont sensibles aux prises de risques, aux artistes plongés dans un universAmina Cadelli, Fléche LovePuissante Flèche Love, femme, féministe, humaine, chanteuse par croyance et nécessité. Avec un premier album comme une fulgurance d'une rare beauté. Flèche Love, libre univers écouter Flèche Love, Naga (Part. 1) (Musique Sauvage/Pias Le Label). Album Disponible. En concert le 8 mars à Paris dans le cadre du festival Les Femmes s'en Mêlent, à Mythos à Rennes le 29 mars, au Printemps de Bourges le 17 avril...