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Omara Portuondo, "l'ultima diva" du Buena Vista, en concert à Paris
La chanteuse cubaine Omara Portuondo, l'une des dernières survivantes de l'aventure du "Buena Vista Social Club", vient de réenregistrer en studio "Magia Negra", un disque live paru en 1958. La chanteuse sera en concert lundi et mardi à l'Alhambra, à Paris, puis dimanche 30 à l'Opéra de Rouen.
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Née en 1930 à La Havane, cette diva de la chanson cubaine a commencé sa carrière dans les années 40. "Magia Negra", son premier disque, enregistré en public alors que la chanteuse faisait partie du Quarteto Las Aïda, était paru en 1958.
Cinquante-six ans après, Omara Portuondo a réenregistré en studio les douze compositions, entre standards cubains (l'immortel "Besame Mucho" composé par Consuele Velasquez ou "No Puedo se Feliz" d'Adolfo Guzman), et du jazz américain ("Caravan"). Sur la chanson titre qui ouvre le nouvel album et "No Hagas Caso" qui le clôt, on peut d'ailleurs entendre pendant quelques secondes la voix d'Omara de l'époque, avant de revenir au 21e siècle. Rolando Luna, dans la grande tradition de l'école des pianistes cubains, le contrebassiste Gaston Joya, membre des Afro-Cuban Jazz Messengers de Chucho Valdes, ou le saxophoniste-flûtiste Juan Manuel Ceruto, sont quelques uns des musiciens qui l'accompagnent et donnent un nouveau lustre à ce répertoire "rétro".Plusieurs chanteurs sont invités, dont le Brésilien Ivan Lins et le chanteur de reggae El Micha sur un "Oguere" aux accents hip-hop.
Omara Portuondo a fait partie du Buena Vista Social Club, aux côtés de Compay Segundo, Ibrahim Ferrer, Ruben Gonzalez et Cachaito Lopez, tous disparus. L'un des autres musiciens phares de cette formation, Eliades Ochoa, 68 ans est toujours en activité. Cette réunion de glorieux anciens de la musique cubaine a eu un retentissement planétaire, grâce à l'énorme succès du film que leur a consacré le cinéaste allemand Wim Wenders.
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