"Mandela day", le retour sur scène de Carla Bruni-Sarkozy
Stevie Wonder, Aretha Franklin, Gloria Gaynor, Queen Latifah… Comme les nombreux autres artistes qui ont commémoré hier soir le 91ème anniversaire de Nelson mandela, Carla Bruni Sarkozy a interprété deux morceaux. Celui qui l’a rendu célèbre, "Quelqu'un m'a dit", "une petite chanson française, très bien pour danser, et très bien pour rêver", a expliqué en anglais l’ancien mannequin, qui a ensuite chanté "Blowing in the wind", un classique de Bob Dylan.
Deux morceaux interprétés sous le regard attentif du président français, présent parmi le public du City Music Hall de New York. Et Nicolas Sarkozy aurait suivi la prestation de son épouse avec une admiration et une joie non dissimulées.
Une kyrielle de musiciens, américains et africains pour la plupart, se sont succédés sur la scène de la mythique salle art déco du Radio City Hall, en plein cœur de Manhattan. Le concert a fini sur le "Happy Birthday" de Stevie Wonder, entonné en chœur par la plupart des artistes qui sont remontés sur scène pour cet hymne final à Nelson Mandela.
Autre temps fort de cette soirée, la diffusion d’une allocution enregistrée de Barack Obama. Le président américain lui a aussi souhaité un "bon anniversaire", avant de rendre hommage à son combat contre l’apartheid : "L'histoire de sa vie peut être résumée par ses propres mots: cela paraît toujours impossible, jusqu'à ce que cela devienne réalité. Sa vie nous enseigne que l'impossible peut se réaliser".
Ce grand concert caritatif a clôturé une semaine de célébrations en l'honneur du héros de la lutte contre l'apartheid. Mais le prix Nobel de la paix, de santé fragile, n'avait pas fait le déplacement. Un message vidéo a été diffusé pendant le concert, dans lequel il a remercié le public et les artistes.
Le concert de New York visait à récolter des fonds pour la lutte contre le sida dans le cadre de la Campagne 46664, du numéro de l'ancien matricule de Nelson Mandela lors des 27 ans passés dans les geôles sud-africaines avant de diriger le pays de 1994 à 1999.
Edwige Coupez, avec agences
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