La Techno Parade fête ses dix ans avec la "génération Tecktonik"
La Techno Parade s’inscrit durablement dans le calendrier festif et musical de Paris. Sous un soleil radieux, le cortège a parcouru les cinq kilomètres d’un trajet symbolique entre les deux Opéras de Paris, de Garnier à la Bastille. La foule techno était au rendez-vous : 80.000 personnes selon la police, 500.000 selon les organisateurs.
Le défilé des 20 "sound systems" a démarré sous une pluie de confettis, au rythme de toutes les tendances des musiques électroniques, mises en scène par près de 200 Djs, dont David Vendetta et Laurent Wolf, le star allemande Ellen Allien ou Bob Sinclar.
"La bataille engagée il y a dix ans a été gagnée : la musique électronique est reconnue", se félicite Jack Lang, qui avait lancé la Techno Parade en 1998. "Ce n'est pas la première fois que les nouveautés suscitent en France, pendant quelque temps, la peur, l'angoisse. Le rock ou le rap n'y ont pas échappé. L'art nouveau fait débat et tant mieux", poursuit l’ancien ministre de la Culture.
Chevalier des Arts et Lettres
En prélude à cette 10ème Techno Parade, l’actuelle locataire de la rue de Valois Christine Albanel, a fait chevaliers des Arts et des Lettres deux porte-drapeaux de la "French Touch", Martin Solveig et Antoine Baduel. Avant de monter sur un char au rythme de l’Hymne à la joie de Beethoven, version techno.
Comme l'an dernier, la Techno Parade a fait son autocritique écologique et s'est engagée à réduire son impact en recyclant ses déchets et en baissant le son à 105 dB maximum (lire ci-dessous) : quelque 100.000 bouchons d'oreilles ont été distribués gratuitement dans le cadre d'une campagne de sensibilisation aux acouphènes.
Gilles Halais avec agences
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