Leur petit groupe de rock attaqué par un géant du jeu vidéo ?Même dans leurs rêves les plus fous, les membres du groupe Bubblies n'auraientpu l'imaginer. Et pourtant.King, éditeur du très addictif jeu Candy Crush, leurdemande d'abandonner leur nom de scène. Les Bubblies feraient de l'ombre à BubbleWitch, un jeu vidéo en ligne du géant britannique, entré en bourse fin mars et valorisé à 7milliards de dollars.Une multinationale qui "s'essuie les pieds sur un petit groupe de rock" King contre les Bubblies, c'est un peu David contre Goliath. Pourtant,le groupe de rock toulousain, actif depuis une vingtaine d'années, n'estpas prêt de céder. Dans un message publié vendredi sur sa page Facebook, il appelle à la mobilisation sur les réseaux sociaux et lance une véritable contre-offensive : "nous allons avoir besoin de vous tous et de vos réseauxd'ici quelque temps, pour ne pas laisser une fois de plus une grossemultinationale s'essuyer lespieds sur un petit groupe de rock... "Bubblies édite aussi des petits jeux vidéoSi l'on en croit le site spécialisé Numerama, King ne reproche pas vraiment aux Toulousains d'êtremusiciens. Bubblies "est aussi éditeur de petits jeux vidéo, ce qui peutajouter à la (prétendue) confusion ". "Nous créons de temps en tempsdes jeux depuis 2001 ", confirme le groupe, qui souligne que l'éditeurde Candy Crush, lui, n'existe que depuis 2003.Ce n'est pas la première fois que King fait pression sur pluspetit que lui pour protéger ce qu'il considère comme sa propriétéintellectuelle. Début 2014, le géant britannique des jeux en ligne avait essayéd'interdire aux petits éditeurs indépendants d'utiliser le nom"candy " ("bonbon " en anglais), pour éviter toute confusionavec son jeu phare Candy Crush. Un combat perdu d'avance que King a finalement abandonné quelques semaines plus tard.