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Héritage de Johnny Hallyday : les avocats de David souhaitent un renvoi de l'audience

Les avocats du fils aîné du chanteur demandent plus de temps pour examiner les pièces présentées par la partie adverse.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Laura Smet et David Hallyday, le 9 décembre 2017 aux obsèques de leur père à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Ils réclament plus de temps. Les avocats de David Hallyday ont déposé une demande de renvoi de l'audience en référé prévue  jeudi 15 mars à Nanterre (Hauts-de-Seine), ont-ils indiqué à l'AFP. Cette audience est censée décider du droit de regard des aînés de Johnny Hallyday sur l'album de leur père et du gel de ses avoirs. "Cette demande est en effet motivée par les nombreux développements et pièces communiquées auxquels nous allons devoir répondre", a précisé Carine Piccio. Les conseils de David Hallyday souhaitent ainsi prendre le temps d'étudier ces nouvelles pièces, "dans un souci de bonne administration de la justice".

>> RECIT. Succession de Johnny : comment le clan Boudou a hérité du business Hallyday

Les deux aînés de Johnny Hallyday, David, 51 ans, et Laura Smet, 34 ans, ont déposé une assignation en référé (procédure d'urgence) auprès du président du tribunal de grande instance de Nanterre afin d'obtenir un droit de regard sur l'album posthume de leur père, sur lequel il a travaillé une grande partie de l'année 2017. L'album est censé sortir dans le courant de l'année 2018.

Réponse à 14h30

David et Laura souhaitent aussi le gel de tout le patrimoine du rockeur, dans l'attente que le litige sur son héritage soit tranché. L'audience en référé doit examiner ces deux demandes, jeudi à 14h30 devant le tribunal de grande instance de Nanterre. Un autre recours a été déposé, à Nanterre également, pour contester les modalités de la succession de Johnny Hallyday, rédigées en Californie.

Les aînés de la star décédée le 6 décembre estiment que son testament les "déshérite", ce qui est interdit en droit français, et demandent "que la succession soit soumise aux règles de dévolution légales" en France. Aucune date n'a pour l'instant été fixée pour l'examen de ce volet de l'affaire, qui pourrait prendre des mois, voire des années.

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