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Le violoniste de jazz Didier Lockwood dans plusieurs disques, 18 mois après sa mort

Un coffret et un "live" inédit réveillent le souvenir du virtuose mort en 2018.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le jazz violonniste français Didier Lockwood en 2017. (JOEL SAGET / AFP)

Le 18 février 2018, Didier Lockwood était victime d'une crise cardiaque à l'âge de 62 ans. Un coffret et un "live" inédit réveillent le souvenir du violoniste de jazz, dix-huit mois après sa mort, soudaine et inattendue. "Quand Didier est décédé, j'ai été prostré pendant plusieurs jours chez moi", se souvient Jean-Marie Salhani, son producteur de 1979 à 1995. "A l'époque, j'ai été sollicité pour faire plusieurs choses le concernant, mais j'ai tout refusé. Avec le temps, je me suis dit qu'on allait quand même faire quelque chose qui soit à la hauteur de cet artiste."

Le jeune homme au violon

Fruit de cette initiative : un coffret de deux disques et un DVD, Le jeune homme au violon, permettant de découvrir les diverses facettes de cet héritier de Stéphane Grappelli.Le second offre à découvrir le Lockwood plus acoustique et proche d'un jazz issu de la tradition, avec de larges extraits de deux disques qu'il enregistra à New York à dix ans d'intervalle en 1985 et 95 avec des musiciens d'outre-Atlantique. Et rappelle qu'ils formèrent avec Jean-Marie Ecay, Laurent Vernerey et Loïc Pontieux un quartette réputé.

Le coffret contient aussi un livret rassemblant soixante témoignages de proches. "J'ai demandé aux musiciens qui ont été proches de lui pendant la période de notre collaboration, mais aussi d'autres ayant travaillé avec lui après, d'écrire quelque chose", confie Jean-Marc Salhani.

S'y côtoient des figures de cette scène française du jazz fusion de l'époque -Jannick Top, Jean-Michel Kadjan...-, mais aussi des inconnus comme José Nedellec, son régisseur.

Jeune loup

Un autre album, "The unique concert", restitue la musique inédite d'un concert du 1er novembre 1980 au Théâtre de la Ville donné par cinq musiciens réunis exceptionnellement pour la circonstance. Il paraîtra ce 1er novembre.

Ce concert sera l'unique occasion pour Lockwood, alors jeune loup plein de fougue de 24 ans, de croiser le fer avec l'Anglais Allan Holdsworth, guitariste réputé du "progressive rock" anglais.

Ces duettistes sont soutenus ce soir-là par un trio de musiciens réputés du jazz européen: Aldo Romano, Gordon Beck, Jean-François Jenny-Clark.

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