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Au confluent des styles, Yaron Herman Trio électrise Jazz à Vienne

C'est le pianiste franco-israélien Yaron Herman qui a ouvert la soirée "French Touch" de Jazz à Vienne. Accompagné de son bassiste Bastien Burger et de son batteur historique Ziv Ravitz, le trio a conquis le public sur des mélodies à la fois jazz, pop et électro. Synthétisant plus que jamais toutes les influences, ils nous ont transportés dans leur univers si singulier.
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Le pianiste franco-israélien Yaron Herman 
 (Marion Tisserand)

L'univers très singulier de Yaron Herman 

Il y a des fois où les lieux peuvent déclencher des émotions très spéciales. C’était le cas hier soir au théâtre antilque de Vienne. Quand Yaron Herman se met à jouer, il enivre tout de suite l'assistance. Accompagnant le pianiste, les voix du bassiste et du batteur retentissent, emportant le public dans un souffle poétique.  
Le pianiste franco-israélien Yaron Herman qui a ouvert la soirée "French Touch" de Jazz à Vienne. Accompagné de son bassiste Bastien Burger et de son batteur historique Ziz Ravitz, le trio a conquis le public sur des mélodies à la fois jazz, pop et électro.
 (Marion Tisserand)
Debout, dressé sur son clavier, le pianiste lance des appels à ses deux amis. Des regards sont échangés et l’on sent toute la complicité entre ces trois musiciens. Yaron Herman se lève, se rassoit, se lève à nouveau. Il est transporté et nous transporte. Des notes très électro accompagnent des envolées lyriques. Des arrangements sur le piano plongent la scène dans une atmosphère très particulière. Le public se laisse porter par le charme de cette musique qui effleure parfois l’expérimental.

"Legs to run"!

Yaron Herman - Bastien Burger
 (Marion Tisserand)
Véritable moment fort de la soirée : "Legs to run" issu de son dernier album "Y". C’est seul au piano que Yaron Herman débute ce titre sur un rythme fabuleux. Puis le batteur part seul dans un solo. Ensuite, c’est au tour du  bassiste d’entrer dans la lumière. Jusqu’à la fin, on ne les arrêtera plus. Les morceaux s’enchainent. Les arrangements très électro laissent place à des sons très "jazz" puis à des tonalités plus "pop", et, parfois tout ça à la fois. Les artistes aiment se confronter à des registres différents et ça se ressent.  
Le batteur Ziv Ravitz! 
 (Marion Tisserand)
Les musiciens prennent leur temps. Moment intimiste, presque nostalgique. Pour ce final, c’est en chœur que chantent le batteur et le bassiste. Le public est suspendu à leurs lèvres et en redemande. Ces notes frôlent parfois le chant sacré. L’on ne tarde pas à frissonner. Le trio nous fait  passer par toutes les émotions.
Un mélange fabuleux de registres qui a conquis aussi bien les puristes du jazz venus les acclamer que des personnes moins averties. Le trio a su, hier soir à Vienne, mettre tout le monde d’accord. 

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