Cet article date de plus de trois ans.

Metallica au Hellfest 2022 : "Ça va être l'édition du siècle !", promet le fondateur du festival 

C'est le groupe Metallica lui-même qui a contacté les organisateurs du Hellfest pour leur proposer de jouer en 2022, raconte Ben Barbaud.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Concert de Lofofora sur la Mainstage 1 du Hellfest en juin 2019 (PHILIPPE THOMAS / FRANCE-BLEU BASSE-NORMANDIE)

"C'est beaucoup de fierté", pour Ben Barbaud, le créateur et organisateur du Hellfest qui a annoncé ce jeudi 17 juin sa programmation pour l'édition 2022 du festival, dont Metallica sera la tête d'affiche. "Ce sont eux qui nous ont sollicités pour savoir s'il y avait la possibilité de jouer en 2022", assure-t-il sur franceinfo. Cette édition sera possible notamment grâce à "la loyauté des fans" qui n'ont pas demandé le remboursement de leur billet pour l'édition 2019, annulée à cause de la pandémie de Covid-19. L'édition 2022 du Hellfest se déroulera sur deux week-ends, une formule qui "n'a pas vocation à être reproduite". "Ça va être l'édition du siècle !", promet Ben Barbaud. "On va espérer que la campagne de vaccination porte ses fruits, qu'on retrouve une vie normale et que les retrouvailles avec le public soient attendues et euphoriques en 2022 dans ma petite ville de Clisson."

Metallica, vous leur couriez après depuis des années ?

C'est un groupe qui était attendu parce que ce sont les artistes de heavy metal les plus importants au monde. Il y avait donc une forte demande de la part de nos festivaliers de voir un jour ce groupe se produire à Clisson. Mais on est contents parce qu'on ne leur a même pas couru après. Ce sont eux qui nous ont sollicité pour savoir s'il y avait la possibilité de jouer en 2022 ! On a évidemment sauté sur l'occasion. C'est beaucoup de fierté pour l'ensemble de l'équipe, les bénévoles et les intermittents qui ont oeuvré pour faire du Hellfest ce qu'il est aujourd'hui, c'est-à-dire le premier festival de rock en France.

Il y aura Metallica, mais aussi Scorpions, Guns N'Roses ... Est-ce une petite revanche après deux éditions empêchées par la crise sanitaire ?

Oui, il y avait cette envie de marquer le coup pour les retrouvailles. Elles vont être énormes parce que, exceptionnellement, le festival va se dérouler sur deux week-end. Ça va être l'édition du siècle, dont les gens diront dans 30 ans 'j'y étais'. Après deux ans de frustration de ne pas pouvoir proposer les spectacles qu'on aime proposer, il y a une grosse excitation. Ce sera "l'expérience d'une fois dans la vie" puisque cette formule n'a pas vocation à être reproduite. Et il nous reste maintenant un an pour organiser tout ça correctement, en espérant bien évidemment qu'on n'ait pas de mauvaises surprises avec cette foutue épidémie.

Deux éditions en une avec ces deux week-ends de suite. Comment cela va-t-il se passer côté organisation ?

Le premier week-end est déjà complet depuis 2019. On a la chance d'avoir eu à peine 1 % de demandes de remboursement de la part de notre public fidèle et loyal. Ces détenteurs de pass pourront mettre la main sur ces quatre jours supplémentaires en premier, dès le 6 juillet, alors que la mise en vente publique se fera le 7 juillet.

Tous ces spectateurs qui n'ont pas demandé de remboursement, ça vous a permis de tenir le coup financièrement et de pouvoir continuer ?

Oui, on ne va pas se le cacher. La loyauté des fans et leur confiance nous ont permis de passer les deux dernières années de façon plus sereine. Ça nous a permis aussi de nous focaliser sur nos retrouvailles. Au départ, on a pensé que ça aurait été dès 2021. Nos espoirs ont été vite douchés puisqu'en février dernier, on a annoncé un nouveau report en 2022. Donc cette fois, c'est un nouveau départ. On va espérer que cette campagne de vaccination porte ses fruits, qu'on retrouve une vie normale et que les retrouvailles avec le public soient attendues et euphoriques en 2022 dans ma petite ville de Clisson.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.