Cet article date de plus de quatre ans.

Francofolies de La Rochelle : "Nous n'avons pas du tout envie de créer un cluster", dit le directeur du festival

Le festival des Francofolies de La Rochelle se déroule ce week-end mais en version réduite en raison des risques sanitaires.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Vue aérienne de la scène principale des Francofolies de la Rochelle en 2018. (XAVIER LEOTY / AFP)

"Nous veillons en tout cas à ce que les règles soient strictement respectées parce que nous n'avons pas du tout envie de créer un cluster", a dit dimanche 12 juillet sur franceinfo Gérard Pont, directeur du festival des Francofolies de La Rochelle, festival qui accueille en temps normal 150 000 festivaliers mais qui doit composer depuis vendredi avec la présence du coronavirus.

Des concerts de "20 ou 25 minutes"

Le festival a considérablement réduit son nombre de festivaliers pour cette édition : "Nous avons limité à 700 les places pour un site qui peut en accueillir 5 000. Les gens sont tous assis sur des transats et les concerts durent environ 20 ou 25 minutes. Nous faisons également des balades chantées dans la ville par groupe de quinze personnes. Nous imposons le masque à tout le monde, nous imposons le gel hydroalcoolique, et nous prenons les numéros de téléphone de chaque spectateur et son identité, au cas où il se passerait quelque chose. Nous faisons les choses dans les règles", explique Gérard Pont.


Le directeur des Francofolies se dit également en faveur du port du masque obligatoire : "Je pense qu'il faut qu'on soit très, très prudents. Nous n'avons vraiment pas envie de se retrouver encore en confinement pendant trois mois. Il faut être très responsable. Nous avons déjà la chance d'avoir réussi à combattre cette maladie pour pouvoir reprendre une vie à peu près normale et nous préférons que les événements aient lieu plutôt que pas lieu. Ce n'est pas compliqué de porter un masque."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.