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Jeff Mills présente "Man From Tomorrow" en avant-première à Paris
Fin de semaine chargée pour Jeff Mills à Paris, son nouveau port d’attache. Vendredi soir, il est aux platines de La Machine du Moulin Rouge. Et dimanche, il assiste en personne à l’Auditorium du Louvre à l’avant-première mondiale d’un film expérimental qui lui est consacré. « Man From Tomorrow » a été réalisé par la cinéaste et écrivain française Jacqueline Caux. Nous l’avons interviewée.
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Un portrait vagabond de la musique plus que de l'homme
Jeff Mills est un des pères fondateurs de la techno (avec Derrick May, Carl Craig, Kevin Saunderson et Juan Atkins) qu’il ouvre constamment en la frottant à des orchestres philarmoniques, à la musique de films ou à la danse. Aujourd’hui, la musique n’est plus son seul terrain de jeu : cette figure de Detroit a élargi son champ à la vidéo et à l’art contemporain.
Mais il a beau se produire de façon incessante autour du monde et multiplier les projets depuis plus de 20 ans, Jeff Mills garde aujourd’hui encore tout son mystère. Il le cultive soigneusement. Amateur de Science fiction, féru d’ufologie, ce sorcier du mix s’inspire pour ses compositions de la petite musique du cosmos et garde toujours une tête d'avance dans les étoiles - il a encore collaboré tout récemment avec un astronaute japonais. Au point qu’on n’est pas loin de considérer ce personnage longiligne comme un E.T., un homme qui venait d'ailleurs, un émissaire d’autres galaxies.
Censé être un portrait à quatre mains, « Man From Tomorrow » n’étanchera pourtant pas la soif des fans d’en apprendre beaucoup plus sur ce personnage enigmatique. Car il s’agit davantage d’un portrait de la musique de Jeff Mills que de l’homme. Un portrait vagabond, poétique et sensible, visuel et musical, fortement imprégné de la perception intime de la cinéaste Jacqueline Caux vis-à-vis des sonorités futuristes du dj et producteur. Jeff Mills livre quelques bribes de sa vision du futur
Toutefois, au cœur de « Man From Tomorrow », film en noir et blanc très graphique « en immersion » dans la musique de Jeff Mills, l’artiste livre quelques bribes de sa vision du futur. Une vision plutôt pessimiste qu’il exprime sans affect dans une très belle séquence, où la caméra suit son visage de profil, au plus près, avec une majestueuse fluidité.
Il prophétise, en parlant au présent, une Terre rendue invivable, et une Lune devenue un refuge pour l’humanité, contrainte au nomadisme à la recherche de nourriture ou d’un abri. « Survivre est devenu le but de l’existence. Le voyage spatial, la vie dans l’espace, sont devenus des nécessités vitales», dit-il.
Jacqueline Caux, qui a réalisé plusieurs films sur la musique techno et Detroit, dont « The Cycles of the Mental Machine » en 2006, connaît Jeff Mills depuis longtemps. Elle partage avec lui un fort intérêt pour l’Afro-futurisme, à laquelle le musicien de jazz Sun Ra (et son incroyable film « Space is the place » en 1972) a montré la voie. Ce mouvement afro-américain mélange intérêt pour la conquête spatiale, aspirations à l’avant-garde technologique et esthétique de SF à quelques délires spirituels et cosmiques - foin de retour à l’Afrique, retour à la véritable terre originelle : Jupiter ! Entretien avec Jacqueline Caux
Comment est né ce film ? De qui est venue l’idée ?
Jacqueline Caux : je ne me souviens plus lequel de nous deux a vraiment lancé l’idée. Je connais Jeff Mills depuis longtemps. Je crois qu’à un moment on s’est juste dit « faisons quelque chose ensemble ». Je lui ai dit alors «Il me faut un peu de temps, il faut qu’on se parle. » J’avais besoin de creuser sa personnalité, de connaître ses préoccupations et ses centres d’intérêt, afin de tourner des images qui lui soient spécifiques. On a parlé longtemps, et pas que de musique, et à un moment donné j’au su ce que je pourrais faire. Le tournage a été court, sur quatre jours.
Doit-on dire que c’est un film sur Jeff Mills, autour de Jeff Mills ou avec Jeff Mills ?
C’est un portrait, mais pas du tout réaliste, plutôt expérimental. J’ai voulu me placer au niveau de la sensation, de la lumière, de ce que sa musique me procure, transmettre ma perception intime de son travail. En fait c’est plutôt un portrait de sa musique qu’un portrait de l’homme. Y transparait son goût pour le futur, l’Afro-futurisme.
Comment avez-vous collé à sa façon de travailler les sons mais avec des images ?
J’ai cherché à montrer quelles peuvent être les images qui apparaissent pour lui lorsqu’il joue. De fait, il s’y retrouve. Ca n’a rien de réaliste, on est dans du ludique, de la rêverie, quelque chose entre l’éveil et le sommeil. J’ai beaucoup travaillé avec la lumière, les ombres. Nous ne souhaitions pas que le spectateur puisse savoir où nous étions et quand cela se déroulait. Comment avez-vous procédé ?
Quand les images ont été faites, j’ai choisi des rushes et je lui ai montré. Il m'a ensuite proposé des compositions, mais il m’a laissée totalement libre de jouer avec sa musique.
Il s’agissait pour moi d’une autre façon d’aborder la musique de Jeff. Du coup, même lui l’a écoutée différemment. En Occident, il y a ces hierarchies Classique, Contemporain, Jazz et puis seulement après les autres musiques. Moi, ce qui m’intéressait, c’est qu’on entende ses compositions et qu’on les perçoive autrement. Qu’on comprenne aussi qu’il y a plusieurs facettes à ce que font les DJ : en clubs d’une part, et en studio d’autre part.
Et puis il y a un aspect fort de nos conversations dont je souhaitais rendre compte : la solitude du DJ. Quand je lui ai demandé : « où est ta maison ? » Jeff m’a répondu aussitôt « l’avion ». Il est sans arrêt en mouvement et joue souvent face à des foules, mais au fond il est seul. Le dj en tournée n’a pas le temps de cultiver des amitiés, il a une vie trépidante mais solitaire. C’est peut-être pour cela qu’il veut diversifier sa création en rencontrant des danseurs, en tentant d’autres choses avec des orchestres symphoniques par exemple.
En tant que musicien, Jeff Mills travaille lui-même avec les images depuis longtemps. Accompagner les sons avec des images, c’est une necessité aujourd’hui ? Le son seul ne suffit plus ?
Jacqueline Caux (elle rit) Je vais vous dire une chose : j’aime écouter la musique les yeux fermés. C’est donc pour moi un grand paradoxe que de filmer sur la musique. Je réalise des films mais la musique fait tout autant partie de ma vie. En fait, les deux disciplines s’interpénètrent. Alors quand je filme des musiciens, je cherche à offrir quelque chose en plus, à donner à voir quelque chose qu’on ne voit jamais. Pour cela j’aime être très proche d’eux, en répétition surtout, afin de capter un moment unique, celui de la création, son jaillissement. Je suis toujours étonnée et admirative du moment, je tente de saisir un moment unique. Doit on considérer plutôt « Man From Tomorrow » comme du cinéma ou de l’art contemporain ?
C’est plutôt de l’art contemporain car c’est expérimental, il n’y a pas de narration. Juste de la musique ponctuée de quelques propos de Jeff Mills sur ce qui anime sa création.
Vos images sont-elles très référencées ?
Il y a des petits clins d’œil, oui. A « L’Age d’or » de Bunuel avec l’histoire de l’œil. Et puis, avec le jeu sur les ombres de Jeff, qui est très longiligne, on peut penser à Giacometti.
Pourquoi en noir et blanc ?
C’était une volonté. Par rapport à la lumière, parce que le noir et blanc apporte une atmosphère différente. Un film couleur aurait manqué de subtilité, car c’est un film abstrait. D’ailleurs, à l’étalonnage j’ai beaucoup renforcé les noirs et les blancs. Il n’y a aucun trucage.
Quelle est la destination de ce film ?
Il sera également projeté à New York le 12 février au Little Studio Museum de Harlem dans le cadre d’un cycle sur l’Afrofuturisme, puis à Berlin, Londres Bologne, au Japon et début mai au Detroit Electronic Music Festival.
Votre film pourrait-il servir de base à un prochain live de Jeff Mills ?
C’est possible. On ne s’interdit rien. En attendant, Jeff Mills a tiré 8 grands posters différents qu’il a affiché dans plusieurs quartiers de Paris, dont on va photographier au fil du temps le recouvrement et la disparition progressive. Cela pourrait constituer la base d’une installation, ou de performances. C’est une continuité de notre recherche.
La projection de votre film a lieu dans le cadre des 7e Journées internationales du Film sur l’Art. Elles ont cette année pour thème la transmission. En quoi « Man From Tomorrow » colle-t-il à ce thème ?
La techno a 25 ans. Le moment est venu de la transmettre d’une façon différente, de la sortir des clichés. La techno ce n’est pas que les clubs, elle n’est pas réductible à la nuit et aux dance-floors. Il faut le dire et le montrer, faire passer l’idée de l’écouter autrement, car la techno est pensée, composée, pour exprimer des choses particulières. On est plongés dans la technologie, dans le futur, mais on continue à penser comme dans le passé. Il faut faire un saut dans le temps, oser projeter la techno dans un autre champ, qui n’est pas attendu.
« Man From Tomorrow » (45 mn) est projeté en avant-première mondiale le Dimanche 2 février à 20h30 à l’Auditorium du Louvre (sous la Pyramide), en présence de Jeff Mills et de la réalisatrice Jacqueline Caux
Jeff Mills est vendredi 31 janvier à la Machine du Moulin Rouge pour le 3e épisode de sa résidence Time Tunnel, une soirée particulière où le sorcier des platines emmène le public dans un voyage musical et sonore dans le temps, mêlant passé et futur. Il sera également le 15 février à Lyon et le 22 février à Saint-Etienne.
Jeff Mills est un des pères fondateurs de la techno (avec Derrick May, Carl Craig, Kevin Saunderson et Juan Atkins) qu’il ouvre constamment en la frottant à des orchestres philarmoniques, à la musique de films ou à la danse. Aujourd’hui, la musique n’est plus son seul terrain de jeu : cette figure de Detroit a élargi son champ à la vidéo et à l’art contemporain.
Mais il a beau se produire de façon incessante autour du monde et multiplier les projets depuis plus de 20 ans, Jeff Mills garde aujourd’hui encore tout son mystère. Il le cultive soigneusement. Amateur de Science fiction, féru d’ufologie, ce sorcier du mix s’inspire pour ses compositions de la petite musique du cosmos et garde toujours une tête d'avance dans les étoiles - il a encore collaboré tout récemment avec un astronaute japonais. Au point qu’on n’est pas loin de considérer ce personnage longiligne comme un E.T., un homme qui venait d'ailleurs, un émissaire d’autres galaxies.
Censé être un portrait à quatre mains, « Man From Tomorrow » n’étanchera pourtant pas la soif des fans d’en apprendre beaucoup plus sur ce personnage enigmatique. Car il s’agit davantage d’un portrait de la musique de Jeff Mills que de l’homme. Un portrait vagabond, poétique et sensible, visuel et musical, fortement imprégné de la perception intime de la cinéaste Jacqueline Caux vis-à-vis des sonorités futuristes du dj et producteur. Jeff Mills livre quelques bribes de sa vision du futur
Toutefois, au cœur de « Man From Tomorrow », film en noir et blanc très graphique « en immersion » dans la musique de Jeff Mills, l’artiste livre quelques bribes de sa vision du futur. Une vision plutôt pessimiste qu’il exprime sans affect dans une très belle séquence, où la caméra suit son visage de profil, au plus près, avec une majestueuse fluidité.
Il prophétise, en parlant au présent, une Terre rendue invivable, et une Lune devenue un refuge pour l’humanité, contrainte au nomadisme à la recherche de nourriture ou d’un abri. « Survivre est devenu le but de l’existence. Le voyage spatial, la vie dans l’espace, sont devenus des nécessités vitales», dit-il.
Jacqueline Caux, qui a réalisé plusieurs films sur la musique techno et Detroit, dont « The Cycles of the Mental Machine » en 2006, connaît Jeff Mills depuis longtemps. Elle partage avec lui un fort intérêt pour l’Afro-futurisme, à laquelle le musicien de jazz Sun Ra (et son incroyable film « Space is the place » en 1972) a montré la voie. Ce mouvement afro-américain mélange intérêt pour la conquête spatiale, aspirations à l’avant-garde technologique et esthétique de SF à quelques délires spirituels et cosmiques - foin de retour à l’Afrique, retour à la véritable terre originelle : Jupiter ! Entretien avec Jacqueline Caux
Comment est né ce film ? De qui est venue l’idée ?
Jacqueline Caux : je ne me souviens plus lequel de nous deux a vraiment lancé l’idée. Je connais Jeff Mills depuis longtemps. Je crois qu’à un moment on s’est juste dit « faisons quelque chose ensemble ». Je lui ai dit alors «Il me faut un peu de temps, il faut qu’on se parle. » J’avais besoin de creuser sa personnalité, de connaître ses préoccupations et ses centres d’intérêt, afin de tourner des images qui lui soient spécifiques. On a parlé longtemps, et pas que de musique, et à un moment donné j’au su ce que je pourrais faire. Le tournage a été court, sur quatre jours.
Doit-on dire que c’est un film sur Jeff Mills, autour de Jeff Mills ou avec Jeff Mills ?
C’est un portrait, mais pas du tout réaliste, plutôt expérimental. J’ai voulu me placer au niveau de la sensation, de la lumière, de ce que sa musique me procure, transmettre ma perception intime de son travail. En fait c’est plutôt un portrait de sa musique qu’un portrait de l’homme. Y transparait son goût pour le futur, l’Afro-futurisme.
Comment avez-vous collé à sa façon de travailler les sons mais avec des images ?
J’ai cherché à montrer quelles peuvent être les images qui apparaissent pour lui lorsqu’il joue. De fait, il s’y retrouve. Ca n’a rien de réaliste, on est dans du ludique, de la rêverie, quelque chose entre l’éveil et le sommeil. J’ai beaucoup travaillé avec la lumière, les ombres. Nous ne souhaitions pas que le spectateur puisse savoir où nous étions et quand cela se déroulait. Comment avez-vous procédé ?
Quand les images ont été faites, j’ai choisi des rushes et je lui ai montré. Il m'a ensuite proposé des compositions, mais il m’a laissée totalement libre de jouer avec sa musique.
Il s’agissait pour moi d’une autre façon d’aborder la musique de Jeff. Du coup, même lui l’a écoutée différemment. En Occident, il y a ces hierarchies Classique, Contemporain, Jazz et puis seulement après les autres musiques. Moi, ce qui m’intéressait, c’est qu’on entende ses compositions et qu’on les perçoive autrement. Qu’on comprenne aussi qu’il y a plusieurs facettes à ce que font les DJ : en clubs d’une part, et en studio d’autre part.
Et puis il y a un aspect fort de nos conversations dont je souhaitais rendre compte : la solitude du DJ. Quand je lui ai demandé : « où est ta maison ? » Jeff m’a répondu aussitôt « l’avion ». Il est sans arrêt en mouvement et joue souvent face à des foules, mais au fond il est seul. Le dj en tournée n’a pas le temps de cultiver des amitiés, il a une vie trépidante mais solitaire. C’est peut-être pour cela qu’il veut diversifier sa création en rencontrant des danseurs, en tentant d’autres choses avec des orchestres symphoniques par exemple.
En tant que musicien, Jeff Mills travaille lui-même avec les images depuis longtemps. Accompagner les sons avec des images, c’est une necessité aujourd’hui ? Le son seul ne suffit plus ?
Jacqueline Caux (elle rit) Je vais vous dire une chose : j’aime écouter la musique les yeux fermés. C’est donc pour moi un grand paradoxe que de filmer sur la musique. Je réalise des films mais la musique fait tout autant partie de ma vie. En fait, les deux disciplines s’interpénètrent. Alors quand je filme des musiciens, je cherche à offrir quelque chose en plus, à donner à voir quelque chose qu’on ne voit jamais. Pour cela j’aime être très proche d’eux, en répétition surtout, afin de capter un moment unique, celui de la création, son jaillissement. Je suis toujours étonnée et admirative du moment, je tente de saisir un moment unique. Doit on considérer plutôt « Man From Tomorrow » comme du cinéma ou de l’art contemporain ?
C’est plutôt de l’art contemporain car c’est expérimental, il n’y a pas de narration. Juste de la musique ponctuée de quelques propos de Jeff Mills sur ce qui anime sa création.
Vos images sont-elles très référencées ?
Il y a des petits clins d’œil, oui. A « L’Age d’or » de Bunuel avec l’histoire de l’œil. Et puis, avec le jeu sur les ombres de Jeff, qui est très longiligne, on peut penser à Giacometti.
Pourquoi en noir et blanc ?
C’était une volonté. Par rapport à la lumière, parce que le noir et blanc apporte une atmosphère différente. Un film couleur aurait manqué de subtilité, car c’est un film abstrait. D’ailleurs, à l’étalonnage j’ai beaucoup renforcé les noirs et les blancs. Il n’y a aucun trucage.
Quelle est la destination de ce film ?
Il sera également projeté à New York le 12 février au Little Studio Museum de Harlem dans le cadre d’un cycle sur l’Afrofuturisme, puis à Berlin, Londres Bologne, au Japon et début mai au Detroit Electronic Music Festival.
Votre film pourrait-il servir de base à un prochain live de Jeff Mills ?
C’est possible. On ne s’interdit rien. En attendant, Jeff Mills a tiré 8 grands posters différents qu’il a affiché dans plusieurs quartiers de Paris, dont on va photographier au fil du temps le recouvrement et la disparition progressive. Cela pourrait constituer la base d’une installation, ou de performances. C’est une continuité de notre recherche.
La projection de votre film a lieu dans le cadre des 7e Journées internationales du Film sur l’Art. Elles ont cette année pour thème la transmission. En quoi « Man From Tomorrow » colle-t-il à ce thème ?
La techno a 25 ans. Le moment est venu de la transmettre d’une façon différente, de la sortir des clichés. La techno ce n’est pas que les clubs, elle n’est pas réductible à la nuit et aux dance-floors. Il faut le dire et le montrer, faire passer l’idée de l’écouter autrement, car la techno est pensée, composée, pour exprimer des choses particulières. On est plongés dans la technologie, dans le futur, mais on continue à penser comme dans le passé. Il faut faire un saut dans le temps, oser projeter la techno dans un autre champ, qui n’est pas attendu.
« Man From Tomorrow » (45 mn) est projeté en avant-première mondiale le Dimanche 2 février à 20h30 à l’Auditorium du Louvre (sous la Pyramide), en présence de Jeff Mills et de la réalisatrice Jacqueline Caux
Jeff Mills est vendredi 31 janvier à la Machine du Moulin Rouge pour le 3e épisode de sa résidence Time Tunnel, une soirée particulière où le sorcier des platines emmène le public dans un voyage musical et sonore dans le temps, mêlant passé et futur. Il sera également le 15 février à Lyon et le 22 février à Saint-Etienne.
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