David Guetta sort "7" : "La mort d'Avicii m'a fait changer de vie"
C'est un David Guetta au look hipster qui était l'invité de Laurent Delahousse à l'occasion de la sortie de son septième album. "7" s'inscrit dans la philosophie qui a toujours guidé notre homme : "produire du bonheur, le partager et rassembler les gens". Nul doute qu'avec ce nouvel opus il y parvienne, dans la foulée des titres qui ont fait sa renommée dans le monde entier comme "Love don't let me go", ou "I gotta feeling", qui a tout écrasé sur son passage en 2009. "Don't leave me alone" avec Anne-Marie, le premier single extrait de "7" prendra-t-il ce chemin?
13 millions d'albums et 80 millions de singles vendus, 52 millions d'abonnés sur Facebook "ça fait un pays". Les chiffres ont de quoi faire tourner la tête, mais David Guetta garde la tête froide et parle aussi de chance.
"La mort d'Avicii m'a fait changer ma vie"
La vie de DJ planétaire a aussi sa contrepartie : l'enchaînement incessant des concerts qui a conduit son ami Avicii au suicide à l'âge de 28 ans. Un décès qui a fait réfléchir David Guetta : "Quand on veut être au plus haut niveau possible dans son activité, il n'y a pas de limites, il faut être capable de tout sacrifier et la mort d'Avicii nous a tous fait réfléchir. On a tout le temps un truc à faire, une échéance etc... Et à un moment on ne s'occupe plus de sa famille et de soi-même. La mort d'Avicii m'a fait changer de vie". Aujourd'hui David Guetta a appris à dire non. Lui qui vient de finir sa saison à Ibiza a choisi de consacrer trois mois exclusivement à ses enfants".
Se définir dans la positivité
A la question de savoir s'il a le sentiment que son style musical manque de reconnaissance en France, voire souffre d'une forme de mépris, le DJ relativise : "Quand on est jeune on se définit souvent contre les gens qui ont beaucoup de succès. Moi je n'ai jamais été pour me définir contre, mais plutôt dans la positivité. Ma réponse aux critiques a toujours été de faire de la musique, d'avoir du succès et de rendre les gens heureux."
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