Awir Leon lance sa tournée avec "Giants", son premier album électro solo
Awir Leon a toujours baigné dans la musique. Cela a commencé par le biais de la danse, sa mère étant professeure de danse contemporaine. Le hip-hop a été la première étape, le contemporain est venu ensuite. A 18 ans, il devient danseur professionnel et tourne avec plusieurs chorégraphes, comme Emmanuel Gat qui a fait appel à lui pour animer son spectacle "Sunny". Mais c’est à la musique qu’il veut se destiner pleinement. Après avoir co-fondé deux collectifs de musiciens, Jayfly et UNNO, Awir Leon s’oriente maintenant vers une carrière en solo.
Reportage : France 3 Côte d'Opale - L. Beunaiche / P. Mahieu / F. Defrance
"C’est un challenge en plus."
On le compare souvent à James Blake, et c’est flatté qu’Awir Leon le dunkerquois reconnaît que le chanteur anglais a été une grande source d’inspiration. Au même titre que Flying Lotus, les artistes s’affranchissent des codes de la musique électro, et c’est ce qui séduit Awir Leon. Dans son album "Giants", Awir Leon s’est lancé le défi personnel de séduire et satisfaire son public, déjà conquis. Encore un peu timide, il explique son projet : "Déjà de faire un projet solo sans les gars de UNNO c’était un challenge à la base. Maintenant avec la voix, ce genre de paroles, de devoir en parler en interview, avec le public, ce sont des choses très personnelles. C’est un challenge en plus."Après plusieurs dates en France et en Europe, Awir Leon poursuit sa tournée avec une date en Belgique, mais aussi avec le festival Rock en Stock (les 29 et 30 juillet à Etaples) où il jouera aux côtés de Tryo, Naâman ou les Naive New Beaters. Actuellement en résidence aux Quatre Ecluses, il répète son live.
Aurore Dupont travaille au Jazz et Musiques Actuelles Côte d’Opale (JMACO). Cette organisation aide les artistes qui se lancent en leur proposant du matériel et des infrastructures adaptées. La coordinatrice présente les avantages de ce genre d’organisation : "C’est la possibilité de travailler dans un cadre professionnel, dans des conditions confortables sur son show. Être dans une salle de concert pour travailler sur son concert, quoi de mieux ? C’est aussi l’opportunité de rencontrer des gens, dans le cadre du projet il va pouvoir jouer sur le festival Rock en Stock."
Asgeir, Thom Yorke, James Blake ou encore Adam Naas, des ressemblances flatteuses pour le jeune chanteur prometteur. Soutenu et accompagné, sa route se trace, pleine de projets.
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