Des Sex Pistols à PiL : les deux vies de John Lydon
Il y a 40 ans, John Lydon, t-shirt et jeans troués mais habillé par Vivienne Westwood et Malcolm McLaren, chantait son envie de tout détruire, sa condition d'anarchiste auto-proclamé ou son dégoût des classes supérieures.
John Lydon, renommé Johnny Rotten à cause d'une dentition pour le moins suspecte, a traumatisé une bonne partie de l'Angleterre des années 1970. Avec ses Sex Pistols, invention commerciale - de Malcolm McLaren, principalement - mais fer de lance du mouvement punk, ils se sont amusés à choquer, le temps d'un seul album, jusqu'à la Reine (avec l'hymne anglais revisité God Save The Queen ).
L'affaire - certains diront la blague - a duré trois ans seulement mais John Lydon a tracé son chemin. A peine les Sex Pistols enterrés en 1978, il s'est relancé avec Public Image Limited, un groupe à sa gloire, creusant la veine du post-punk dans tous les sens, s'égosillant sur des sons plus synthétiques, moins foutraques.
Dix albums, le dernier cette année, une histoire chaotique faite de longues parenthèses mais PiL a finalement résisté au temps, le groupe se reformant pour de bon il y a plus de six ans. John Lydon aussi, lui qui a également reformé les Sex Pistols pour de lucratives tournées ces dernières années, sans le célèbre bassiste Sid Vicious victime d'une overdose de trop en 1979. A presque soixante ans, l'homme est toujours debout.
*Public Image Limited, en concert ce mardi soir au Trianon
Dernier album : What The Worlds Needs Now... (PiL Official Limited)*
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