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David Bowie : le château d’Hérouville résonne encore de "Pin Ups" et "Low"

Depuis la disparition de David Bowie le 10 janvier à 69 ans, tous ceux qui ont approché de près ou de loin la star se souviennent. C’est le cas des anciens et des nouveaux propriétaires du château d’Hérouville dans le Val-d’Oise où l’artiste avait enregistré deux albums en 1973 et 1976.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'enregistrement de l'album "Low" au château d'Hérouville en 1977.
 (Copie d'écran France 3 Paris-Ile-de-France)
Reportage : T.Watine / Y.Dorion / E.Aubron / G.Rihet / N.Gallet
Un temple de la musique. Depuis 1962, date à laquelle le compositeur de musiques de films Michel Magne ("Les tontons flingueurs", "Fantomas", "Un singe en hiver »…) l’achète, le château d’Hérouville a vu défiler les plus grands. Elton John, Pink Floyd, Rod Stewart, Cat Stevens, les Bee Gees et donc, le roi Bowie. A deux reprises en 1973 ("Pin ups") et en 1976("Low"), l’inoubliable interprète de Ziggy Stardust goûte au luxe aristocratique de ce qui fut le premier studio résidentiel au monde.
 

Un accueil trois étoiles 

30 pièces, une piscine, un court de tennis, un cuisinier personnel et surtout un studio d’enregistrement à la pointe de la technologie. Le château d’Hérouville offre à l’époque des conditions d’accueil inédites et une acoustique unique.

Fermé en 1985, quelques mois après le suicide de Michel Magne, le studio est sur le point de renaître. Le château mis en vente en 2013 a été racheté par quatre professionnels du son qui sont en train de le restaurer. A terme, Hérouville proposera trois espaces d’enregistrement destinés au cinéma, à la musique et à la formation aux métiers du son. Un projet que David Bowie aurait sans doute approuvé. 

Mercredi 6 janvier, France 4 a diffusé le documentaire de Gaëtan Chataigner et Christophe Conte "David Bowie, l'homme cent visages ou le fantôme d'Hérouville". A voir ou à revoir sur Culturebox.

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