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David Bowie, l’art de se réinventer

Pour retracer ses 50 ans de carrière, la star britannique de la pop sort une compilation en trois volumes, supervisée par ses soins. Mieux qu’un basique recueil de tubes, "Nothing has changed" donne à voir le talent de Bowie pour la réinvention permanente de sa musique.
Article rédigé par Marion Bernard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (David Bowie, Nothing Has Changed (Parlophone/Columbia))

Avec son titre en forme de clin d’œil, plein d’ironie, on perçoit dans cette sélection de titres, supervisée par l’artiste lui-même, le potentiel d'artiste-caméléon que David Bowie a su développer en 50 ans de carrière, retracés ici tout azimut depuis ses débuts en 1964, quand Bowie était encore David Jones.

On attaque cette montagne de tubes par sa face la plus audacieuse : Sue (or in a season of crime) , un titre inédit en forme de mélodie hybride et étrange menée par un saxophone, qui  fut le premier instrument de Bowie adolescent, avant de poursuivre le voyage par des sentiers pas toujours balisés, que l'inventeur de Ziggy Stardust a défriché en un demi-siècle de carrière.

Alors que l'homme cultive, depuis une bonne décennie, le silence radio, même pour la sortie d'un nouvel album (The Next Day est  apparu par surprise sur les plateformes de téléchargement en mars 2013), il est pourtant le seul artiste à avoir réussi aussi longtemps ce renouvellement perpétuel de ses cellules musicales.

Ces trois volumes compilés se visitent ainsi comme une cartographie de l'univers Bowie, dans lequel chaque continent, qu'on croyait pourtant déjà connaitre, continue de révéler ses trésors.

David Bowie, Nothing Has Changed (Parlophone/Columbia)

 

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