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D'Etienne Daho à Aya Nakamura, plusieurs artistes signent une pétition pour la réouverture des magasins et rayons culturels

Des dizaines d'artistes ainsi que des centaines d'anonymes, ont signé une pétition ouverte à l'initiative du Snep, le syndicat national de l'édition phonographique.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Un client recouvert d'un masque sanitaire quitte les rayons d'un disquaire des Puces à Paris en 2020. (SEBASTIEN RIEUSSEC / HANS LUCAS)

Aya Nakamura ou Etienne Daho font partie des signataires d'une pétition du Snep, syndicat national de l'édition phonographique, en faveur de la réouverture des petits magasins culturels et des rayons culture de la grande distribution. "Il n'apparaît pas plus dangereux de se rendre chez son disquaire ou son libraire que dans une boucherie-charcuterie", peut-on lire dans le texte.

L'exception du rayon culture

Benjamin Biolay, Jane Birkin, Louane, Clara Luciani, Eddy Mitchell, Pomme, Eddy de Pretto, Soprano, Alain Souchon, Woodkid ou encore Zazie, font partie des signataires de cette pétition consultable sur le site change.org et sur les réseaux du Snep. La pétition avait recueilli plus de 1 600 signatures, connues ou anonymes, le 2 novembre après 17h00.

"Plus que jamais, les biens culturels sont des biens essentiels !", lance le Snep, qui s'interroge: "Comment les magasins culturels se sont-ils retrouvés dans la catégorie des commerces non essentiels ? Comment expliquer à nos concitoyens que le seul rayon fermé de leur supermarché habituel est le rayon culture ?"

"Il ne s'agit pas de défendre des intérêts catégoriels au détriment des exigences de santé publique, mais au contraire d'assurer la cohérence et l'efficacité de celles-ci", écrit encore sur ses réseaux sociaux Bertrand Burgalat, musicien, fondateur du label indépendant Tricatel et nouveau président du Snep.

Plus de 4000 points de vente

Dans ses derniers rapports sur l'économie de la musique enregistrée pour 2019, le Snep soulignait la "résilience des supports physiques (CD, vinyles) qui génèrent encore 37% des ventes en France" grâce à "plus de 4.000 points de vente".

Libraires et disquaires indépendants ont dû renoncer à accueillir du public - sauf au compte-gouttes pour le "click and collect" (récupérer sur place des biens commandés à distance) quand c'est possible - au moment du reconfinement. Alors que les rayons culturels des grandes surfaces restaient ouverts.

Face à la grogne des petits commerces, le gouvernement a décidé dimanche 1er novembre de fermer les rayons des produits non-essentiels (comme les biens culturels) dans les grandes surfaces. Cette dernière mesure qui devait s'appliquer à partir de mardi a été repoussée à partir de mercredi.

Or la période des fêtes de fin d'année est traditionnellement favorable à l'achat de CD ou vinyles en France, que ce soit dans les magasins indépendants ou les grandes chaînes.

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