"Matskathérapie" le premier album de Matskat : un joyeux antidote à la morosité
Un chapeau mou vissé sur une tête au visage qui semble éternellement souriant ; Mathias Hecklen-Obernesser alias Matskat est déjà, visuellement, un concentré de bonne humeur. Une bonne humeur qu'il veut contagieuse, une prescritpion pour ce qu'il nomme la "Matskathérapie".
Lui qui a roulé sa bosse à travers l'hexagone, joué en première partie d'Olivia Ruiz, fait le boeuf avec Bobby McFerrin et Chick Correa mais qui s'est fait connaître finalement en reprenant "Don't worry, be happy" sur le plateau de The Voice, vient seulement d'enregistrer son premier album. Un opus réalisé grâce à une rencontre avec Michel Yves Kochmann, le directeur musical et guitariste d'Alain Souchon.
Reportage France 3 Alsace : M. Coulon / V. Ruiz Suri / S. Dillenseger
Du sifflotant premier titre, "Le temps qui passe", au dernier "Traversée du désir", en passant par "Moi j'm'en fous", "Matskathérapie" a tout de l'anti-dépresseur pop rock mâtiné de jazz et de musiques du monde.
On est dans le registre joyeux et vitaminé avec quelques pages d'une grande douceur comme "Long, long" ou "L'eau qui descend". Explication de l'intéressé : "Il y a des choses mélancoliques, mais justement avec "L'eau qui descend" par exemple je me dis on va se faire du bien avec des textes poétiques. Il y a aussi cette envie de rythme. Ce sont mes influences de jazz et de musique africaine". Une Afrique vers laquelle Matskat se tourne avec des sonorités "voulziennes" pour faire passer le message : "Où est l'eau?"
Voilà donc un artiste qui ne se prend pas au sérieux et qui réussit pleinement à transmettre sa bonne humeur. Une thérapie utile à appliquer sans contre-indication aucune.
Matskat donnera une Release party parisienne le 28 novembre au Zèbre de Bellevillle.
"Matskathérapie" de Matskat. Sortie le 10 novembre 2017
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