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Le musée en ligne de la Sacem offre une plongée passionnante dans les coulisses de la chanson française

Plébiscités durant le confinement, les musées virtuels comme celui de la Sacem permettent de faire de riches découvertes sans bouger de chez soi.

Article rédigé par Olivier Flandin
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Page d’accueil du site du Musée de la Sacem (Capture d'écran Musée de la Sacem)

La période du confinement a permis de découvrir la richesse des musées virtuels, ceux du Louvre ou du Moma, mais aussi d’autres plus étonnants comme celui de la Sacem qui dévoile sur son site internet les coulisses de la chanson à travers de savoureuses archives.

Un dossier de 40 ans d’archives sur le punk français d’un côté, le touchant manuscrit des paroles de L’été indien de Joe Dassin de l’autre, la page d’accueil du site du musée de la Sacem est un vrai piège chronophage pour tout amoureux de la chanson française.

Musée de la Sacem
Musée de la Sacem Musée de la Sacem (France 3 Ile de France : D. Morel / N. Metauer / P. Ngankam)

Des partitions, des déclarations de droit, des photos : la Sacem a décidé de mettre en ligne et rendre disponible gratuitement depuis deux ans près de 10 000 documents.

L'examen de passage d'Alain Bashung

Parmi les pépites, les photos d’identité des artistes lors de leurs inscriptions, ou ce texte demandé à Alain Bashung en 1965 pour vérifier qu’il était bien un professionnel de la chanson. Thème imposé : “Que la France est belle”, proposition de l’artiste pour le refrain : “Oh ! Que la France est belle / Oh ! Qu’il est joli mon pays / Oh ! Que la France est belle / Pour moi c’est un vrai paradis”... Heureusement, le jeune Alain est devenu grand, et on mesure le chemin parcouru en jetant un coup d’oeil ému sur la partition originale du magnifique Fantaisie militaire signé avec le fidèle Jean Fauque.

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