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La Warner mandatée pour administrer le répertoire de Jacques Brel : "Pas question de vendre mais de faire partager", assure sa fille

France Brel a mandaté une filiale de Warner Music pour administrer l'oeuvre de Jacques. Les demandes de reproduction et de traductions sont en augmentation, en particulier aux États-Unis, justifie-t-elle. Elle reste toutefois propriétaire et garante de l'œuvre de son père.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jacques Brel, 7 octobre 1966 à l'Olympia à Paris. (AFP)

En mandatant une filiale de Warner Music pour administrer l'oeuvre de son père, Jacques Brel, France Brel assure qu'"il n'est pas question de vendre, mais de faire partager" l'oeuvre du chanteur. Invitée lundi 31 janvier de franceinfo, la fille de Jacques Brel, directrice de la fondation Brel à Bruxelles, explique que cette démarche n'a rien à voir avec une cession de droits mais va permettre "d'élargir la collaboration avec Warner". Elle indique que la demande est de plus en plus forte dans le monde entier pour traduire, adapter ou utiliser les chansons du chanteur belge mort en 1978.

franceinfo : Que veut dire concrètement cet élargissement de la collaboration avec Warner ?

Ce qui va changer, c'est le nombre de textes, de chansons sur lesquels on va travailler ensemble. Jusqu'à présent Warner co-administrait 16 morceaux avec les Éditions Brel. Au lieu de 16, ça sera maintenant 130 puisque les Éditions Brel à Bruxelles ont 130 titres de Jacques. Warner, avec ses réseaux dans le monde, va s'occuper de ces 130 chansons.

Il n'est pas question de vendre ?

Absolument pas. Il n'est pas question de vendre. Il est question de faire partager parce que les demandes, que ce soit de synchros, de reproductions graphiques ou de traductions sont en augmentation. On ne sait pas pourquoi, c'est un mystère.

Il s'agit aussi de dépoussiérer certains contrats ?

Oui, parce qu'il y a des tas de choses qui se sont passées il y a des années. Il y avait par exemple des contrats de sous-édition avec la Yougoslavie, un pays qui n'existe plus. Il faut donc nettoyer les choses. Au début des années 1960, tous les éditeurs voulaient signer des contrats de sous-édition avec le monde entier. Aujourd'hui, le monde entier a changé donc il faut reprendre les choses en main.

Aujourd'hui, il y a encore un désir de Jacques Brel dans le monde ?

Oui, partout. Et cette demande traverse les océans. Ces dix dernières années, le grand changement vient essentiellement des États-Unis qui demandent de plus en plus à utiliser des oeuvres de Jacques Brel.

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