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Grégory Turpin : "Changer de vie", une invitation à choisir ce qui rend heureux

Toujours porté par une foi profonde, Grégory Turpin revient avec un nouvel album "Changer de vie" dans lequel cet ariégois de 36 ans propose pour la première fois ses propres chansons. Onze titres qui parlent d’engagement et d’espérance sur fond de musique pop. Des thèmes universels qui vont au delà de l’étiquette "chanteur chrétien", un peu réductrice pour celui qui se veut avant tout artiste.
Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Grégory Turpin
 (France 3 Culturebox)

Après l’album "Thérèse, Vivre d’Amour" où il mettait en musique des poèmes de Sainte Thérèse de Lisieux et  l’opus "Mes Racines" qui reprenait quelques airs chrétiens traditionnels, Grégory Turpin explore donc une veine plus personnelle avec "Changer de vie". Dans cet album où il a collaboré avec Philippe Uminski (réalisateur musical de Johnny Halliday, la Grande Sophie, Julien Clerc et Calogero), il parle bien sûr de la foi qui joue toujours un rôle central dans sa vie mais surtout de l'engagement et des choix que la vie nous pousse à faire, parfois dans la douleur.

Invité du journal de France 3 Ile-de-France, Grégory Turpin évoque, avec le sourire,  cette étiquette de "chanteur chrétien" qui lui colle à la peau.

"Changer de vie", plus qu'un titre d'album

Avec son regard bleu azur, son sourire angélique et sa voix douce, Grégory Turpin pourrait passer pour un jeune homme sage, un peu lisse, pur produit d’une famille catholique bon teint . Pourtant, cet Ariégois est né à Saint-Girons dans une famille de commerçants, non-pratiquants . C’est au collège, qu’il découvre la foi avec un prêtre qui l’initie à la guitare. Après un concert donné dans l’église de son village, il a sorte de révélation : à 18 ans, il intègre le carmel à Montpellier mais doit le quitter au bout d’un an pour des raisons de santé.

De l'ombre...

Grosse remise en question et grosse colère, contre Dieu. Un peu désorienté, il reprend les études, fait des petits jobs et chante dans les bars toulousains la nuit. Une période où il alors très loin de l'image de l'enfant sage qu'on peut se faire de lui : musique, fêtes, drogue et descente aux enfers. "Comme j’étais timide, je prenais de la cocaïne pour me désinhiber" confie t-il. "C’est devenu une habitude qui m’a fait sombrer dans la dépression". 

 ....à la lumière

En 2012, Grégory Turpin a publié un livre, "Clair-obscur" (Ed. Première Partie ) où il raconte cette phase douloureuse de sa vie. Une période qui prend fin un soir, quand il réalise qu'il va atteindre un point de non-retour. "En rentrant chez moi, j’ai pris ma guitare" racontait-il en 2014 à nos confrères du Pèlerin magazine. "Et en chantant un poème de Thérèse, "Mon chant d’aujourd’hui", qui dit : "Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère/Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit"...J’ai compris que si je voulais être heureux, il fallait que je le décide à ce moment-là !".

Une décision salvatrice qui l'a mené à l'Olympia (en juin 2015) et bientôt en tournée dans toute la France avec son nouvel album. Première étape, Le Trianon à Paris le 27 novembre prochain. A noter qu'une partie des bénéfices cet album seront reversés à quatre associations : Fraternité en Irak, l’Ordre de Malte, Les projets Rosalie et l’Arche. 
Grégory Turpin a également sorti en mai dernier un livre intitulé "Engage-toi" dans lequel il donne "15 petits conseils pour s'engager" (Editions du Cerf).
 




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