Calypso Rose, la reconnaissance tardive et joyeuse
Il ne faut en aucun cas y voir de la prétention ou de l'arrogance mais Calypso Rose l'affirme : "Aucun homme, mort ou vif, ne peut m'enlever cette couronne car je suis la reine... "
En 50 ans de carrière et une vingtaine d'albums, la pétillante Calypso Rose a eu le temps de construire son royaume. Reine du calypso mais aussi icône en son île de Trinidad et Tobago, elle n'a jamais hésité à chanter contre l'injustice.
"Pour élever une nation, ouvrir les cœurs et les esprits des gens… Vous pouvez écrire du calypso pour forcer les gouvernements à écouter" (Calypso Rose)
Féministe et revendicatif, cet album l'est toujours. Emballant, riche et ensoleillé, mais aussi produit par un chanteur qui a eu un coup de coeur pour la jeune femme de 76 ans, Manu Chao. Du coup, c'est le décollage international, totalement assumé, et notamment en France. Cette énergie, cette joie de vivre peuvent faire oublier des douleurs, des maladies surmontées, des violences subies par une femme aux mille vies. Mais Calypso Rose possède cette vertu salvatrice : donner de la joie.
Far From Home, Calypso Rose (Because Music). Album disponible. En tournée cet été, notamment au festival Solidays le 25 juin (Hippodrome de Longchamp) et aux Vieilles Charrues le 16 juillet (Carhaix).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.